mercredi 22 août 2007

à la limite de la sainteté laïque, T'serclaes de Bruxelles


Gisant sur le côté gauche de l'Hôtel de Ville, quand on lui fait face, rue Charles Buls. Everard 't Serclaes sauva la ville des louvanistes et des flamands en 1356, reçu le titre de Chevalier et deviet ainsi conseiller de la duchesse de Brabant.
 
Un litige opposant, un jour, celle-ci au comte de Gaesbeek, 't Serclaes la soutient et parvient à favoriser Bruxelles.. Le comte de Gaesbeek, humilié, fit appel à des tueurs afin de le réduire au silence. Agressé dans un petit chemin creux, il se fit arracher la langue et couper le genou.
 
Laissé là pour mort et agonisant, il fut trouvé par le Doyen de Hal puis transporté à la Grand-Place où une foule nombreuse vint lui rendre un dernier hommage. Il décéda le 31 mars 1388 et les Bruxellois en colère allèrent ravager le château de Gaesbeek (à Lennik).
 
De là viendrait l'expression bruxelloise "kiekefretters" (mangeurs de poulets), en souvenir aux abondantes victuailles stockées en prévision du siège du château. Ce fut Charles Buls qui décida de rendre en 1898 un dernier hommage à 't Serclaes, en faisant placer ce bas-relief à l'emplacement de la maison de l'amman où il décéda et ce dans la rue qui portera le nom de ce grand bourgmestre de Bruxelles. Depuis, l'oeuvre de Julien Dillens reçoit un hommage appuyé des touristes qui défilent nombreux sur la Grand Place car la légende court que toute jeune fille qui caresse le bras du martyr trouvera un mari dans l'année...
 
On pourrait aussi étudier la psychologie du toucher car jamais il n'est nettoyé, les zones brillantes et douces étant celles que touchent les passants.

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