lundi 30 avril 2007

Allez hop, tout le monde à la campagne...

L'équipe de la médiathèque d'Esquelbecq est heureuse de vous annoncer qu'elle organise à nouveau une balade littéraire le samedi 12 mai et le samedi 9 juin prochain à 16 heures, sur le thème suivant : Terre, nature - la Terre en question(s).

Il s'agit d'un parcours de 6 kms sur les routes et sentiers d' Esquelbecq ponctué d'arrêts où des lectures sur la nature, le développement durable et la terre, vous seront proposées. Le départ a lieu à 16 heures précises devant la Maison du Westhoek, sur la place du village.


Inscription obligatoire. Durée approximative : 2h30.

Et c'est gratuit !!!

Merci de vous inscrire au plus vite car le nombre de places est limité.
Téléphone : 03 28 62 49 51 ou
03 28 62 88 57 ;
adresse mel : mediatheque.esquelbecq@wanadoo.fr

A bientôt le plaisir de vous rencontrer à l'une ou l'autre de ces balades.

Blandine Ammeux et l'équipe de la médiathèque




dimanche 29 avril 2007

Bientôt les élections

Repêché des tréfonds de mon antre personnelle, j'avais promis il y a quelques temps d'envoyer le scann de ce tract électoral de Lamartine aux législatives de 1839 à Jean-Pierre Decool qui occupe actuellement le siège de l'Electeur de Bergues et du poète. Sachant la fine connaissance qu'a Jean-Pierre Decool de notre pays de Flandre et de la politique, je me suis dit qu'après tout, il ne m'en voudrait pas de faire circuler le texte pour l'édification des masses...

samedi 28 avril 2007

et une page de pub, une !


Faites circuler, y a à voir !

Un dernier petit tour de digue, bientôt on reprend le travail.

Quand la mer se retire loin, elle laisse apparaître là quelques reliques de la dernière guerre laissées par les anglais qui rembarquaient, ailleurs des fortunes de mer.

Voila un sport idéal, pas de bruit, pas de fumées... et il se pratique couché!

C'est le bon moment pour pousser un peu sous le vent. Dans quelques semaines, la plage sera envahie de touristes et de badauds.

Dès les premières chaleurs du printemps, la faune locale sort de sa tanière et se mêle à la foule qui profite du sable fin et s'acclimate très bien de la présence des enfants avec qui elle sympathise rapidement pour se faire adopter.

Une autre façon de voir les choses...

La tête à l'envers...

Besoin d'espace... de beaucoup d'espace..

fashion victim?

La dernière vague n'est pas toujours la meilleure.

Attendre que la mer remonte!

Toutes voiles dehors.

Rien de moins que la liberté de voir s'ouvrir un vaste horizon devant soi.

... solitude ...

à bas les préjugés !


Pensez... agissez...

pour les non anglophones:
1 million et demi d'enfants meurent chaque année d'avoir bu de l'eau polluée

en passant par l'antique Sithiu

Sous les voûtes de la nef, à la croisée de transept, devant le maître-autel, une vision éclaire la place du christ, il est l'Alpha et l'Omega, et l'on voit au premier regard son début et sa fin...

rêves d'un sommeil éternel

A quoi rêve la gracile demoiselle, la jeune fille aux yeux clos, un sourire déposé sur ses levres pâles, la joue posée près de roses délicates auxquelles elle empreinte le teint. Le calme lui sied, elle est seule, enfermée dans un songe, dans un rêve sans fin, dans un sommeil éternel... Philomène, sainte et martyre, attend la dernière révélation.

C'est dans le transept de la cathédrale de saint-Omer que le Grand Dieu de Thérouanne a trouvé refuge après la destruction totale de l'antique evêché par les troupes de Charles Quint.

Une cathédrale, c'est un chantier perpétuel... La construction épuise des générations de tailleurs de pierre, de maçons, de charpentiers... puis les guerres auxquelles les batiments les plus visibles paient un lourd tribut s'ajoutent aux modes qui viennent ajouter de nouveaux élèments, en retirer d'autres. Finalement, après des décennies de tranquillité, la force du vent fit chuter - il y a quelques mois - des échafaudages qui allaient être enlevés après une longue restauration. La chute laisse de profondes marques dans la chair de pierre. Le haut clocher perd alors un lanternon, un grand vitrail de la nef finit par éclater et quelques pinacles tombent au pied de cette dernière. A peine terminés, les travaux recommencent, s'ajoutant à longue liste des péripéties de la cathédrale audomaroise, encageant pour longtemps la cathédrale dans un corset d'acier.

De loin, les travaux qui se poursuivent à la cathédrale qui couronne Saint-Omer traduisent l'amertume que laisse le passage de la dernière tempête.

Les stigmates de la dernière grande tempête qui a frappé la région sont de profondes cicatrices pour la cathédrale audomaroise.

Même amoindrie et mutilée, la gargouille semble encore chercher à effrayer le fidèle qui passe devant la cathédrale de Saint-Omer.

Une dentelle de pierre pour caresser le ciel.

Comme si la vierge portait le ciel au-dessus de saint-Omer, l'antique Sithiu.

Avec des gargouilles pour gardiennes des hauteurs inaccessibles au commun des mortels.

Comme un souvenir du passé, un passage s'ouvre sur la cathédrale audomaroise.

Les derniers feux d'un soleil déclinant se reflètent avec peine dans les vitraux de la cathédrale de Saint-Omer.

Monsigny, le musicien audomarois, attend que la placette qui lui sert d'ultime refuge, s'anime un peu.

ambiance vespérale

La nuit printanière, encore fraîche malgré les fortes températures - et exceptionnelles - de cette semaine, commence à poindre. La tranquillité de la nuit qui s'annonce donne un autre visage à la ville de Bourbourg, posée dans ses anciens marais.

vendredi 27 avril 2007

souvenir à Calais

Le 26 mai 1910, le sous-marin Pluviôse coule à Calais, emportant dans la mort 27 jeunes marins. La ville entretient leur souvenir. Très vite, l'on édita des cartes postales pour relater la tragédie. L'intérêt de cette dernière se trouve dans la correspondance. Prêtez-y attention, elle traduit bien la douleur ressentie alors parmi les témoins.

X X X
Avec le Ventôse, il se livrait à des exercices de plongée au large de Calais avec le sous-marin Vantôse et le contre-torpilleur Lance.
Le Pluviôse mesurait 58 mètres de long, possédait sept tubes lance-torpilles et pouvait atteindre dix nœuds en plongée et quinze nœuds en surface. Le sous marin allait faire surface lorsque le paquebot à roues Pas-de-Calais, chargé de 289 passagers, l’atteint à l’arrière et éventre les caisses à eau et les réservoirs de naphte; l’eau pénêtre très rapidement, faisant basculer le submersible. Très vite, le sous-marin sombre malgré les efforts entrepris par l'équipage du paquebot.
Un scaphandrier descend, porte des coups sur la coque qui ne reçoivent aucune réponse... Le Pluviôse est finalement renfloué. Après d'infructueuses tentatives, ce n'est que le 10 juin que l’épave entre finalement au port de Calais tiré par trois remorqueurs. Après expertise il s’est avéré que l’équipage n’aurait pas survécu plus de dix minutes.
Des funérailles nationales sont organisées pour les victimes le 22 juin, un train spécial amène à Calais des députés et des sénateurs, un second salué par cent coups de canon amène le président de la république Armand Fallières, une partie du gouvernement et des délégations étrangères.
Quant au Pluviôse, il est réparé et remis en service pour être réaffecté à Calais où il remplira ses patrouilles durant toute la Grande Guerre puis est rayé des listes et ferraillé en 1925.

Bunker-archéologie à Uxem

Route de Leffrinckoucke à Uxem, loin du village, à égale distance entre les maisons et de le canal de Furnes, la dernière batterie allemande émerge nettement du paysage plat des polders. Des casemates et des bunkers pour les servants complètent quatre encuvements circulaires pour des affuts de fort calibre afin de défendre la "Festung Dünkirchen", chacun entouré de quatres soutes pour douilles, charges et gargousses. Au plus près de la ferme à côté de laquelle ils sont érigés, le block d'infirmerie est vide de son matériel, il est le seuil qui ait été dépouillé de ses portes blindées mais la peinture qui signale la destination du bunker n'a pas subi les outrages du temps...

A Uxem, toutes les structures de la batterie sont restées en place. Etablies en milieu rural, loin du centre du village, elles ont échappé aux destructions de la reconstruction.

Une fois perché sur un des soutes de la première batterie, l'on s'aperçoit qu'un tobrouk en assure la protection, comme sur les blocks les plus grands qu'au moment de leur service, les occupants avaient camouflé en habitations et bâtiments de ferme.

Les encuvements des canons lourds, entourés de leurs soutes et de leurs abris pour les servants sont encore en place. Entre les blocks et les abris, la dernière batterie construite dans l'agglomération dunkerquoise par les Allemands présente une organisation singulière avec ses quatre emplacements pour des affûts lourds.

Si les pompes et les armes ont été enlevées depuis longtemps, les consignes strictes semblent avoir été peintes depuis peu à l'intérieur des blocks.

Curieuses transformations que la nature provoque dans l'ancienne batterie allemande dUxem.

La nature a repris ses droits, un arbre a colonisé l'entrée du bunker, lui offrant un bien curieux vase.


Les portes blindées des casemates sont encore en place, comme si les lieux avaient été abandonnées depuis peu, seule la rouille témoigne que le temps est passé par là...

balade tétéghémoise

Navigateur solitaire au teint d'albâtre, fendant l'onde calme, sans méfiance.

A la limite de Tétéghem, vers Uxem, un petit parc a été aménagé sur les rives d'un watergang... Endroit calme, où les cris des enfants qui jouent troublent à peine la sérénité et où l'on croise de beaux plumages.

I.H.S.


Construite à la flamande, au bout d'une allée séparée du cimetière par des grilles, l'église de Tétéghem accueille le croyant. Construite après la seconde guerre mondiale parce que le village avait été dévasté, ellesymbolise bien la renaissance des communes martyres de l'agglomération dunkerquoise.

Au-delà de cette grille en fer forgé, l'on entre dans un parc arboré, dédié au souvenir des soldats et des civils tombés à Téteghem.

Tétéghem n'oublie pas les sacrifices de la 32e division d'infanterie,sacrifiée pendant la campagne de France et la bataille de Dunkerque.

A quelques pas du mémorial dédié à la 32e Di, Tétéghem commémore les nombreuses victimes civiles de la commune, morts pendant la dernière guerre, notamment pendant les bombardements aériens.

jeudi 26 avril 2007

just a spotter's joke

En provenance d'un spotter... ou l'inconvénient de voler en radada...

mercredi 25 avril 2007

L'eau est un élèment étrange... Elle est soumise autant aux caprices du vent que de l'air, est soumise à la gravité, elle passe partout, s'insinue partout, elle disparait et réapparait en toute liberté... Elle sèche pour mieux renaître sous d'autres formes et la lumière change radicalement à son contact, tantôt la traversant, tantôt s'y reflétant. On croit la saisir qu'elle s'échappe déjà... Je ne me lasse pas de la regarder dès que je peux suspendre le cours du temps...