mardi 30 octobre 2007

un peu de repos...


Et oui, comme tout le monde, je prends quelques jours de relâche, histoire de régler les affaires en retard, histoire aussi de souffler un peu dans une vie personnelle bien agitée et fort bouleversée ces derniers temps... Mais bon, quelques pages en moins sur ce blog, ça ne changera pas la face du monde, n'est-ce-pas? Reste que mes sorties sont - en ce moment - un peu restreintes, n'aurai-je plus grand chose à fuir?
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Et combien même, parfois il faut stopper un peu et ménager la mécanique, faire refroidir les méninges...
En tout cas, dans quelques jours, il y aura à nouveau de la lecture et des images... Patience, patience...
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En attendant, n'hésitez pas à parcourir le reste des pages, je suis sur qu'il vous reste encore quelques photos à découvrir...
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Au fait, je suis toujours à la recherche de jolis minois et doux visages à photographier afin de montrer que la beauté des Pays-Bas Français ne se limite pas aux pierres, arbres et clochers... Aussi, Mesdames, Mesdemoiselles, n'hésitez pas à me contacter...

vendredi 26 octobre 2007

querelle de clocher... enfin de pilori à Avesnes-sur-Helpe

Dans l’Avesnois, les soeurs de Sainte-Thérèse ont bien failli perdre leur pilori

Les religieuses de Sainte-Thérèse ignoraient qu’un jour le pilori de leur propriété de Bagatelle à Avesnelles, tout près d’Avesnes-sur-Helpe, serait si convoité. La colonne de pierre bleue qui devait être déplacée pour être installée devant le nouveau palais de justice reste chez les soeurs. Au grand dam du maire d’Avesnes-sur-Helpe.
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Il avait tout prévu Alain Poyart, le maire d’Avesnes. Et c’est vrai que, ma foi, les soeurs de Sainte-Thérèse n’avaient pas fait de problème.Bien sûr, ça leur faisait un petit quelque chose de savoir que leur pilori seigneurial quitterait Bagatelle, une gentille propriété en bordure de nationale 2 pour les soeurs âgées qui y sont, quand vient leur dernière heure, enterrées. C’est là, entre le jardin et le cimetière, que se dresse un obélisque de plus de cinq mètres de haut.Le maire d’Avesnes l’aurait bien vu devant le palais de justice tout neuf, dans sa commune. Il s’y croyait d’autant plus encouragé que la supérieure, soeur Thérèse Hennion, ne lui avait pas dit non. Alors, le maire a envoyé les employés de la ville qui ont commencé à creuser autour du pilori. C’était le 15 octobre, un jour béni pour les religieuses puisqu’on fête leur patronne sainte Thérèse d’Avila. Mais les municipaux ne sont pas allés jusqu’au bout. Car entretemps, une autre puissance temporelle, les élus d’Avesnelles, a fait entendre sa voix. Et voilà comment l’affaire est devenue l’histoire de deux clochers.
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Justice expéditive
Le maire d’Avesnelles, Jean-Pierre Leclercq, a missionné son adjoint aux finances Jean-Claude Breucq chez les religieuses et auprès du maire d’Avesnes-sur-Helpe pour leur dire à tous qu’il n’était pas question de bouger le pilori. Avec des arguments. D’abord celui que la colonne était sur le territoire de la commune d’Avesnelles et comptait parmi son patrimoine. Ensuite, que l’idée de la transplanter n’était pas opportune. «Ce pilori est un signe de justice expéditive, tout sauf le symbole d’une vraie justice. Mettre ça devant un tribunal est un mauvais choix», avance Jean-Claude Breucq. Et d’ajouter : «La soeur supérieure a compris qu’il n’y avait eu aucune communication entre les deux villes .» Et le maire d’Avesnes-sur-Helpe ? Alain Poyart, contraint de faire marche arrière et de rappeler à lui ses employés, assure que son collègue avesnellois était au courant. Tout au moins de sa volonté de déplacer le pilori. Et fait valoir que celui-ci est propriété des soeurs de Sainte-Thérèse, sous-entendant ainsi qu’elles sont libres de le donner ou de le vendre à qui elles veulent. On imagine l’embarras des soeurs, qui, embarquées malgré elles dans cette querelle, ont tranché. «On ne touche plus à rien. Le macadam a été refait. Le pilori reste là», assure soeur Élisabeth qui, en l’absence de sa supérieure, a dû faire face. Le maire d’Avesnes-sur-Helpe est «tout colère». «On en a parlé à notre avocat.» Le comble serait de voir l’affaire touchant un instrument de justice finir… en justice. Mais nous n’en sommes pas là.
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• GÉRALDINE BEYS
in LA VOIX DU NORD, édition régionale du jeudi 25 octobre 2007.

En passant par la Sambre, s'arrêtant à Hautmont

Et l'eau coule, joue dans les écluses, la Sambre s'amuse...

Le soir tombe sur la Sambre endormie, paisible, calme...

Et la Sambre coule paisiblement au coeur d'Hautmont...

Sur la place de l'église d'Hautmont, quatre statues nées de l'art de Bernard Sellier veillent sur les destinées du coeur de la ville. C'est que la place dessinée par M. Maison est emplie de symboles qui s'organisent autour de la fontaine. Tout ici est histoire, tout ici est symbole. Saint-Amand, l'évangélisateur se tient au plus près de l'église suivi d'autres fondateurs d'abbayes: Sainte-Aldegonde, Sainte-Waudru et Vincent ou Maldegaire... L'on puise ici aux plus profond des racines de l'histoire pour remonter à l'aube de l'évangélisation entreprise par les moines irlandais fidèles à saint-Colomban et à ses fidèles luxoviliens...

Sainte-Aldegonde ou les réminiscences du passé...

D'un regard doux et bienveillant, sainte-Aldegonde, fondatrice de l'abbaye de Maubeuge, se tient debout sur la place d'Hautmont...

Sous le ciel hennuyer, veille sainte-Waudru.



Et sainte-Waudru veille sur son troupeau d'âmes au coeur d'Hautmont... L'abbesse surveille ainsi les coeurs et les âmes.

Sous le regard du Pasteur...

Rencontre historique entre la foi d'hier avec Vincent (ou Maldegaire) et l'Eglise d'aujourd'hui au coeur d'Hautmont.

mercredi 24 octobre 2007


Ermergeant au dessus des cîmes, l'on découvre une vénérable vigie céleste...

Dans le jardin de l'abbaye, une belle fresque en faïence rappelle combien fut belle et vaste l'abbaye de saint-Amand-les-eaux...




Comment ne pas admirer la prouesse esthétique du tympan du clocher de l'abbaye amandinoise?

Tour immaculée sur un ciel d'azur, le baroque s'est imposé pour l'édification de l'abbaye de saint-Amand-les-eaux comme une évidence...

Si haut et si droite, le clocher de l'abbaye de saint-Amand semble porter le ciel de toute sa hauteur.

volutes et consoles, festons et placages, c'est tout le programme visuel du Baroque qui s'exprime sur la haute tour de l'abbaye de saint-Amand.

Ombres et lumières pour souligner le visage qui veille au dessus de l'entrée de la mairie de Saint-Amand. Le soleil est aussi un complice des artistes...

Soutenant un discret balcon surplombant la porte de la conciergerie de l'abbaye, un ange, ailes déployées, se veut gardien des lieux.

L'Italie s'invite à Saint-Amand-les-eaux...

Le Baroque a fait florès en Flandre au point de supplanter dans certains cas les spécificités locales. La conciergerie de l'abbaye qui servit de halle échevinale en est un parfait exemple, la pierre remplace la brique, les colonnes toscanes encadrent une porte finement sculptée et les toits galbés portent des lanterneaux... Finalement, on se croirait en Italie plus qu'aux confins de la Flandre et du Hainaut.

mardi 23 octobre 2007

Saint-Amand, d'un regard, surveille les jardins qui s'étalent au pied de la tour de l'abbaye.

Et l'eau coule en un filet mince mais vivifiant.




Comme un souvenir du passé qui resurgit au coin d'une route, le moulin de saint-Amand-les-eaux se dresse encore, semblant porter le ciel.

Et les ailes du moulin de saint-Amand-les-eaux sont désormais immobiles.


Les armes de Lille pour accueillir le voyageur mais la ville est désormais ouverte, les chaînes ne tiennent plus le pont-levis, disparu d'ailleurs depuis longtemps.

Le pont semble si long par dessus le fossé quand on quitte la ville par la Porte de Gand. Lille a su malgré tout garder quelques traces du passé.




Un dernier coup d'oeil par dessus l'épaule et voir disparaitre la porte de Gand derrière la demi-lune.

Sous un ciel sans tâche, le beffroi d'Orchies veille sur sa cité.

Symbole de la renaissance d'Orchies après les ravages de la Grande Guerre, le beffroi surplombe l'Hôtel de ville.


Et à Orchies est gardée vive la mémoire des disparus de la dernière guerre...

Novembre 2007 - Le mois du film documentaire

Le mois du film documentaire fait de novembre le rendez-vous incontournable du cinéma documentaire. L'objectif de cet événement est de montrer et faire aimer à un public toujours plus large la richesse et la force du documentaire de création en fédérant les multiples manifestations construites par des programmateurs passionnés.

A Esquelbecq à la Maison du Westhoek, le samedi 10 novembre à 20h30 Projection du film "les Lip" (en partenariat avec la Médiathèque Départementale du Nord, Cinéligue et la commune d'Esquelbecq)

Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l'après 68, celle des usines horlogères LIP à Besançon : un mouvement de lutte incroyable qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l'imagination à incandescence.

Le film retrace cette épopée, à travers des récits entrecroisés, des portraits, des archives. Une histoire collective pour essayer de comprendre comment le combat des LIP porta l'espoir et les rêves de toute une génération.

Pour ceux qui ont vécu les années LIP, ces retrouvailles éveillent des souvenirs chaleureux. pour ceux qui n'étaient pas nés, c'est l'occasion de découvrir cette lutte, au travers de la quelle se posent bien des enjeux de notre avenir immédiat.

Le réalisateur Christian ROUAUD sera présent le samedi 10 novembre pour une rencontre-débat.

Contact :
Blandine AmmeuxResponsable de la médiathèque03 28 62 49 51 ou 03 28 62 88 57mediatheque.esquelbecq@wanadoo.frhttp://www.esquelbecq.com/

dimanche 21 octobre 2007

passant par Calais


Et quand le soir arrive avec ses lumières plus douces, que la fraîcheur vespérale envahit la cité... la tour de guet continue de veiller sur les bourgeois de Calais, stoïque depuis le XIIIe siècle.

La tour du guet, désormais sans veilleur, continue d'assurer la garde de Calais.

Et au fond de la cale des pêcheurs de Calais, comme un souvenir du passé...


Retour au port après avoir couru les eaux bleues de la Mer du Nord...

A la manoeuvre sur l'onde calme que même les mouettes n'osent pas troubler.

Et l'armada immobile de s'endormir à l'abri du havre calaisien...

jeudi 18 octobre 2007

Le ciel, lourd de menace, recouvre la cité des capres flamands, baignant le beffroi dans une irréelle lumière, attendant la pluie qui va finir par tomber.

Jeudi 18 octobre... encore une fois, l'on redescend dans la rue pour défendre les acquis sociaux... Et d'assurer à la foule des passants un démonstration de force la plus convaincante qui soit...

Et les étendards de la révolte flottent au vent. Le Nord, terre de colère, continue de voir les manifestations d'indignation...

CGT au défilé, ambiance assurée...

en passant par le passé...

Le canal intérieur de la basse-Deule qui avait si longtemps structuré le Vieux-Lille a fait place à l'avenue du Peuple Belge... Les trams sont un pieux souvenir des temps passés et le pont neuf, si logtemps surnommé le pont maudit en raison du nombre de fois où il s'écroula est un lieu de passage obligé pour qui doit traverser le quartier... Et pourtant les anciennes berges connaissent encore nombre de promeneurs attirés le jour par les façades, la nuit par la population marginale qui y déambule...

L'Hospice général déroule sa façade le long de la Basse-Deule... Longtemps home pour les malades et les vieillards nécessiteux, il resta longtemps en activité avant que l'on ne projette d'en faire le musée des plans-reliefs, que les Parisiens redécouvrirent lors de la polémique. Projet avorté par la mauvaise volonté et la mauvaise foi extrême de la capitale, ses murs accueillent - dans une petite partie - une école de commerce, le reste connait encore la décrépitude... aujourd'hui le canal est comblé, des arbres cachent la façade qui a retrouvé sa blancheur originale et la nuit, toutes les marginalités s'exposent à ses pieds. Ainsi va la vie des grandes maisons...

Souvenir sépia d'une ville de Calais radicalement transformée par les combats de la dernière guerre où les vénérables monuments, les maisons anciennes, ne sont plus que souvenirs gravées sur les plaques des photographes.

Surgie d'une époque réellement révolue, une carte publicitaire des raffineries de pétrole de Dunkerque n'est pas dénuée de charme, elle exhibe fièrement l'ancien casino, la plage, ne manquent que les naïades pudiques habillées de la tête au pied et descendant dans l'au depuis les cabines tirées par les chevaux... Epoque tombée dans l'oubli depuis que la guerre est passée par là...

Passant régulièrement sur le port est de Dunkerque, je fus heureux de constater que l'ancien batiment du pilotage était en cours de rénovation... Enfin, et depuis longtemps, un batiment ancien retrouvait son lustre d'antan. Pourtant, la restauration ne sera jamais complète au regard de l'état originel du batiment élevé pendant les travaux d'agrandissement du XIXe siècle... Exit les annexes, perdue la vigie... Dommage, ça avait un certain style...

Que de chemin parcouru depuis que Dunkerque s'est relevée des ruines de la dernière guerre?

Elevée au bord de l'ancien canal de Mardyck, la filature de lin et de jute Vancanwenberghe dressait fièrement ses cheminées au dessus des sheds des ateliers. Sous ses toits, des générations de saint-polois et de dunkerquois y travaillaient, nombreux furent ceux qui y perdirent la vie durant les deux drnières guerres... Modernisée après 1945, elle agonisa durant la crise de l'empire textile des Boussac et ferma ses portes... Et pourant les pas y résonnent encore car elle abrite aujourd'hui de vastes magasins... L'honneur est sauf pour elle, on continue de travailler dans ses murs.

Plutôt rare, cette vue de l'église Saint-Nicolas de Petite-Synthe n'en est pas moins un témoin des temps regrettés de paix. L'église fut détruite pendant la dernière guerre et remplacée par un édifice moderne qui n'en garda en fait que le nom... Ne perdure plus le souvenir qu'au travers de rares cartes et quelques élèments de colonnes disséminés dans le jardin qui se trouve derrière l'église...