mercredi 31 mars 2010

juin 40 : l'été tragique du Fort des Dunes

Bien que la côte dunkerquoise soit loin de l’Allemagne, le souvenir de la Grande Guerre incite à la prudence. La guerre déclarée, il devient urgent de fortifier la région : le Secteur Fortifié Flandres fait l’objet de travaux de bétonnage dès le début de février 1940, qui durent jusqu’à l’invasion allemande. Génie et entreprises privées établissent une ligne de défense reliant Hondschoote, Oost-Cappel, Houtkerke, Steenvoorde et Godewaersvelde.
Le 10 mai, les troupes prennent position entre Bailleul, Steenvoorde et Hondschoote mais les officiers font remarquer le manque cruel de munitions tant pour les canons antichars que pour la DCA contre les appareils de la Luftwaffe. L’orage approche : le 26 mai 1940, les combats se déchaînent autour de Watten, l’ennemi progresse vers Lederzeele et Noordpenne. Le lendemain matin, les Allemands se concentrent sur un front allant de Cassel à Watten, obligeant les Français à se replier de nuit derrière la haute-Colme…

Le Général Janssen tombe au champ d’honneur
Le 28 mai, la 12e Division d’Infanterie Mécanisée revient de Lille mais elle a abandonné son matériel dans sa course au travers des Moëres et entre dans le camp retranché de Dunkerque. Face à la mer, hommes et officiers sont persuadés d’embarquer très vite : le 8e régiment de Zouaves installe son PC à Bray-Dunes, le 151e régiment d’Infanterie cantonne à Ghyvelde et l’Artillerie se positionne à Uxem.

Deux jours plus tard, la Division est détachée du 3e Corps d’Armée et est placée sous les ordres du Général Falgade, commandant le XVIe Corps d’Armée. Les ordres qu’il reçoit sont précis : résister le plus longtemps possible pour prolonger l’opération Dynamo ! Le lendemain, le 31 mai, alors que le Général Falgade inspecte la 12e DIM, le Général Janssen insiste sur le manque de matériel et la fatigue des troupes exténuées par les combats et les retraites en urgence. Il obtient aussi de transférer son PC de Bray-Dunes à Leffrinckoucke, au Fort des Dunes, délaissé par un Etat-major.

Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, le 8e Zouaves s’installe dans les dunes et sur la plage que le génie a tenté de « fortifier » du mieux qu’il a pu. Au nord, le bloc La Rochelle, blockhaus édifié pendant la Grande Guerre démarre la ligne de fortifications. Le 1er juin au matin, le bloc Vesoul, au bord du canal de Furnes, face au chemin qui mène à la ferme Deswarte est violemment pris à partie par les mitrailleuses et les canons antichars allemands. Devant la puissance de feu utilisée, il est abandonné à 11 heures… L’avance allemande est inexorable. Le lendemain, les avions allemands déchainent les feux du ciel. La DCA anglaise partie, ils ont le champ libre pour agir. Dans l’après-midi, la Wehrmacht amène une pièce d’artillerie pour canonner le bloc La Rochelle mais la riposte vigoureuse les oblige à se replier !
Au même moment, le Général Janssen, de retour au fort des Dunes après une inspection du secteur informe les chefs de corps qu’il a reçu l’ordre d’embarquer la Division dans la nuit du 3 au 4 juin… Le sort en décide autrement : vers 18 h 45, un bombardier allemand lâche une bombe qui tombe directement dans la cour Est du fort où le Général tient réunion. La plupart des officiers sont grièvement blessés. Quant au Général Janssen, les hommes qui lui portent secours le découvrent décapité. Les victimes sont enterrées au plus vie dans le fossé, à l’angle sud-ouest du fort, et sont bénies par le prêtre-soldat Roche présent au fort.


Mission accomplie
Le 3 juin, vers 17 heures, les Allemands reviennent. Ayant la maitrise du ciel, rien ne les retient. Une escadrille bombarde le fort en plusieurs endroits, tuant près de 150 soldats qui pensaient trouver un abri sous ses voûtes. Le fort ne peut soutenir une nouvelle attaque, le Général Blanchon, remplaçant feu le Général Janssen transfère le poste de commandement à l’école de Leffrinckoucke. En fin de journée, la 12e Division cherche à se rapprocher de Dunkerque.

La ville est en flammes, la plage encombrée de matériel et de corps, des épaves brisent les vagues qui viennent mourir sur l’estran. Il est temps d’évacuer : une compagnie de fusiliers-voltigeurs et une section de mitrailleurs du 8e Zouaves s’installent sur les hauteurs du Fort des Dunes pour couvrir le convoi des derniers candidats au rembarquement… Malheureusement, le 4 juin, plus aucun bateau n’accoste, plus aucun navire ne vient face à la plage… L’opération Dynamo est terminée… Fin de l’aventure pour les hommes du Secteur Fortifié des Flandres, capturés, ils prennent le chemin de la captivité pour l’Allemagne. Le sacrifice des hommes, le Général Janssen en tête, n’est pas vain, il a permis a de nombreux soldats français de passer la Manche pour revenir par la Bretagne pour une contre-offensive illusoire… mais çà, c’est une autre histoire.

dimanche 28 mars 2010

wallpaper 1440*900 : Flandre au Lion


wallpaper 1440*900 : le soleil chez soi...


wallpaper 1440*900 : reflets ...


wallpaper 1440*900 : promenade


wallpaper 1440*900 : l'écrin du Saint-Sang


plume acérée vaut mieux que grande épée


avenante matrone


ancestrale sagesse


Belle damoiselle... sans damoiseau


Musique au coeur


choix cornélien

A Bruges, les devantures, heureusement, ne proposent pas que de la dentelle pour couvrir les formes exquises des objets de nos désirs...

wallpaper 1440*900 : culture à la Belge ?


Au pied du géant

Comment ne pas sentir la puissance des Echevins en contemplant le beffroi de Bruges et en concevoir leur fierté ?

Bruges la Neuve

Avec une ville-écrin pour bijoux architecturaux, Bruges est restée un fidèle témoin des siècles qui s'égrènent... Les Grands équipements sont relégués en bordure du coeur historique mais au sein de ce dernier, nulle question de faire n'importe quoi, quitte à revenir aux très riches heures du XVe siècle...

Wallpaper 1440*900 : S.P.Q.B.


Wallpaper 1440*900 : Fière Flandre, Belle Bruges


Wallpaper 1440*900 : papageno est Brugeois


autour de Ter Beurse







Au coeur de Bruges, l'ancêtre vénérable du Palais Brogniard, toujours lié aux activités de banque, dresse encore ses solides murs de briques comme un défi au temps qui passe.

Wallpaper 1440*900 : Flandre au vent !


vendredi 26 mars 2010

Li Vaqueirieu de mars 2010

Dans ma chronique pour ce mois de mars 2010 je vous les ai annoncés. Voici «les Jours de la Vieille» ou «les jours de la vache» , en lengua nostra «Li Vaqueirieu».
Je pensais, du moins j’espérais, comme vous tous sans doute, que le printemps allait enfin prendre le dessus. Or voici que je reçois ce bulletin des services météo :

«A partir de mardi, la fraîcheur reviendra dans un courant de nord-ouest encore très perturbé sur les 2/3 du pays. Ce courant dominant persistera plusieurs jours. Dans ce contexte, l'évolution de la situation se caractérisera par :
- une baisse marquée des températures. Les maximales seront de 6 degrés inférieures aux moyennes de saison.
- de fréquentes précipitations sous forme de giboulées et de neige parfois à basse altitude.
- un risque de fort coup de vent sur la moitié nord
»

Rien se surprenant à cela. Non pas parce que je vous l’ai annoncé, mais parce que la sagesse populaire a si souvent constaté le mauvais temps de ces derniers jours de mars qu’elle en a fait une bien belle histoire. Désolé pour ceux qui l’ont déjà lue les années précédentes.

Ces jours sont redoutés dans le monde agricole car après quelques jours où le printemps a montré son nez et où il a presque fait chaud - un ou deux jours à peine cette année (hier, le speaker annonçait au journal télévisé : record de température ! il a fait doux comme au début du mois de mai) ! Un dernier sursaut de l’hiver risque de faire des dégâts sur la végétation qui a démarré. Ces jours sont appelés chez nous : «Li Vaqueirieu». Frédéric Mistral, dans Mireio, dit : «E li jour negre de la vaco…» Ce sont les jours néfastes de la vache….

Dans la quasi-totalité des pays ou des régions du bassin méditerranéen, y compris dans les pays du Maghreb, on appelle ces jours «les jours de la vieille» avec toujours une légende qui tourne autour d’une vieille dame qui avait un troupeau et qui avait essayé de le protéger des assauts du froid de l’hiver. Chaque pays ayant sa propre version toujours autour du même thème.

Après un début de mois très froid comme l’a été notre mois de mars 2010, elle voyait arriver l’équinoxe de printemps et pensait enfin sortir de ce long hiver. Notre « vieille » voyant arriver l’équinoxe pensait être sortie de ce long hiver. Elle remplaça son troupeau de brebis – de bédigas- décimé par le froid, et elle acheta autant de vaches, plus robustes pensait-elle… Elle eut la sottise de se moquer du temps et elle dit :

« En escapant de mars e de marséu
aï escapa mi vaco e mi vedéu. »

En échappant à mars et à ses giboulées
J’ai sauvé mes vaches et mes veaux.

Fâché d’une telle ingratitude, le mois de mars va trouver son voisin et il lui demanda de lui prêter quatre jours des plus mauvais qui chez lui sont souvent liés au trop fameux saints de glace :

« Abriéu, n’aï plus que tres jour ;
Presto-m’en quatre
Li vaco de la vieio faren batre. »

Avril, je n’ai plus que trois jours ;
Prête-m’en quatre
Les vaches de la vieille nous ferons battre.

Avec l’accord d’avril, une gelée tardive tua la végétation et cette fois encore la vieille perdit son troupeau.
Cette période particulièrement redoutée du monde agricole porte un nom en Occitanie : ce sont les Vaqueirieu.

Le mois de mars n’a pas la meilleure des réputations. Il a donné naissance, par ses incartades, à bon nombre de proverbes et dictons.
Par exemple : «Ce que mars couve, on ne le sait après son trente et unième jour.» ou encore : «Soit au commencement, soit à la fin, Mars nous montrera son venin.».
On dit chez nous : «Mars marsejo…» Ce qu’on peut traduire par :Mars fait son temps de mars…. Rien de sûr ! Mars est capricieux.

Depuis durant «les jours de la vieille» on peut entendre dans le vent, les plaintes de celle-ci dans nos campagnes. La vieille, la vieio représente la nature en Provence.
N’oublions pas que l’hiver peut être sournois et nous faire croire que le printemps est là alors qu’il n’en est rien.

Le dernier bulletin de la météo de ce jour 26 mars nous annonce bien li Vaquerieu, et comme le début avril sera la Semaine Sainte, on peut s’attendre à un temps très changeant, avec vent des Rameaux, soleil des premiers jours de la semaine avec des températures matinales proches de zéro, ce qui en ressenti donnera du moins 4 le jour de Pâques et zéro le lundi de Pâques… J’aimerai bien me tromper ! Il faudra bien observer ce qui se passera avec les Saints de Glace et la Lune Rousse. Rendez-vous dans la prochaine chronique. !
A Diou sias !
Jean Mignot

mercredi 24 mars 2010

à enregistrer sur vos tablettes


et pour vous, un peu d'exotisme

en attendant que les jardins refleurissent et les arbres se couvrent de feuilles...

encore quelques mois


patience... dans quelques semaines, les arbres griffus qui déchirent le ciel ne seront plus qu'un souvenir... jusqu'au prochain hiver...

Dunkerque, un vieil enjeu européen …

Quelques mois avant de mourir, Louis XIV jetait au feu ses Mémoires, rédigées à l’intention de son fils le Grand Dauphin. Convaincu par le Maréchal de Noailles d’arrêter l’autodafé, le roi de France laisse quelques chapitres qui content sa version de la question dunkerquoise.

Dans les pages de 1662, Louis XIV revient sur l’achat de Dunkerque. C’est que depuis le désastre de Corbie en 1636, Paris est sans défense et il faut gagner de nouvelles provinces pour mettre la capitale à l’abri. Dunkerque n’est française que depuis 1646.
De l’autre côté de la Manche, les Anglais, en pleine révolution, aimeraient remettre un pied sur le continent. Cromwell, le Lord Protecteur, dépêche le colonel de sa garde auprès du Comte d’Estrades, gouverneur de Dunkerque depuis 1650. Louis XIV ne manque pas de souligner les offres anglaises faites à son serviteur : 2 millions de livres payables à Venise ou Amsterdam pour livrer la place.
Cromwell propose même de négocier pour lui des dignités si une paix est conclue avec la France. Pire encore, Cromwell se rapproche de Mazarin, réitère son offre de 2 millions de livres ainsi que des troupes anglaises pour aider à la lutte contre l’Espagne mais le prix reste le même : la ville et place de Dunkerque ! Le gouverneur de Dunkerque prend ses précautions : il fait formuler les propositions anglaises lors d’un conseil de guerre et envoie sa réponse à Cromwell en se plaignant, noblesse et honneur obligent, que l’on puise le croire capable d’infidélité à son souverain, qu’on l’imagine prêt à livrer la place sur un ordre autre que celui de son roi… Il est vrai qu’en des temps si troublés, la proposition est alléchante.

Un douloureux cas de conscience
Cromwell n’a d’autre choix que de s’adresser directement au jeune roi, encore sous la tutelle de sa mère et du cardinal Mazarin. En plus des 2 millions de livres, il s’engage à établir une alliance avec la France contre l’Espagne sur terre comme sur mer, mettant dans la corbeille 10.000 fantassins et 2.000 chevaux pour porter la guerre en Flandre auxquels s’ajoutent 50 navires de guerre devant les côtes durant les six mois d’été, réduits à une escadre de 15 vaisseaux pour l’hiver.
D’Estrades reçoit ces offres qu’il s’empresse de transmettre au roi alors à Poitiers mais la Régente et Mazarin rejettent l’alliance. Cromwell offre alors ses services aux Espagnols et fournit 10.000 hommes et 25 vaisseaux pour assiéger Dunkerque et Gravelines. Las ! Dunkerque revient en septembre 1652 aux Espagnols…
Que faire pour briser cette alliance si ce n’est promettre Dunkerque aux Anglais que la France ne possède pourtant pas ? L’affaire est risquée car, ainsi que l’écrit Louis XIV «leur union avec moi fut le dernier coup qui met l’Espagne hors d’état de se défendre» !
Le danger est grand, il note : «je me souvenais qu’ils étaient les anciens et irréconciliables ennemis de la France, dont elle s’était sauvée autrefois par un miracle, que leur premier établissement en Normandie nous avait coûté cent ans de guerre et le second en Guyenne trois cents ans…».
L’Alliance se conclut et, en vertu des accords, Dunkerque connaît une folle journée le 14 juin 1658. Turenne emporte la bataille des Dunes. La ville qui était espagnole le matin, devient française le midi pour être offerte aux Anglais le soir… Pourtant Louis XIV garde un œil sur la ville, l’ingérence est décidée : «je donnais ordre qu’on distribuât des aumônes considérables aux pauvres de peur que la misère ne les tentât de suivre la religion des Anglais» note alors le chef de l’Eglise de France (1).


Dunkerque à l’heure française
En 1661, Louis XIV envoie le comte d’Estrades en Angleterre pour envisager le rachat aux Anglais. La Révolution anglaise a fait long feu, un roi a été rétabli sur le trône mais il a constamment besoin d’argent. Toujours en manque de 2 ou 3 millions de livres, il ne peut lever de nouveaux impôts sans le consentement du Parlement.Endetté, il veut pourtant garder Dunkerque, la fortifier. Ancien gouverneur, d’Estrades connaît la place et conseille le roi des Anglais. En même temps, l’Espagne offre des sommes considérables pour racheter la ville perdue en 1658, le roi d’Angleterre préfère malgré tout la France, offrant une joie « extrême » à Louis… Reste la question financière. Le roi d’Angleterre demande 5 millions de livres payables de suite. Louis XIV négocie à 4 millions payables en 3 ans pour la place, ses munitions de guerre, ses canons, pierres, briques et bois…

Ayant vent du projet, la ville de Londres propose de payer pour garder Dunkerque dans le giron anglais mais Louis XIV estime que l’affaire est résolue car la parole est engagée et rend la vente officielle. Dunkerque devient définitivement française en 1662, seule ville flamande à entrer avec joie dans le royaume de France, après 4 ans d’occupation anglaise… D’ailleurs, Vauban comprit vite l’état d’esprit de ces nouveaux sujets : sa citadelle n’a quasiment aucune ligne de défense vers la ville, ultime preuve de confiance.

(1) par le Concile de Bologne de 1516, le roi a aussi l'autorité religieuse sur ses sujets

mardi 23 mars 2010

wallpaper 1440*900 : porter le ciel


wallpaper 1440*900 : simplicité et humilité

A Dunkerque existe une véritable institution discrète mais efficace. Les petites soeurs des pauvres, oeuvrant pour les humbles, les petits, les sans-grades s'effacent devant leur foi, devant leur mission jusque dans leur dernière demeure ...

wallpaper 1440*900: tempus fugit


wallpaper 1440*900 : trouver porte close


chapelles de sueur...

Dans les villes du Nord, Dunkerque ne fait pas exception, les ateliers cotoient les maisons de maître, parsemés dans la ville, voisinant les logis ouvriers, hangars et ateliers ne bruissent plus, les machines ne chantent plus, les sirènes se sont tues mais reste encore l'impression de sentir encore la sueur des ouvriers travaillant avec la fierté du devoir bien accompli.

wallpaper 1440*900 : souvenirs ouvriers


souvenirs d'industrie

Place de l'Europe à Dunkerque, une vieille batisse aveugle par les volets baissés se dresse et conte les riches heures industrieuses de Dunkerque, toute entière tournée vers la mer.

wallpaper 1440*900 : hiver...


aux âmes délicates


wallpaper 1440*900 : de ceux partis trop tôt


wallpaper 1440*900 : à ceux venus de contrées lointaines


Dunkerque, vaste station-magasin, accueillait pendant la Grande Guerre des soldats et des supplétifs venus de contrées lointaines... Les ouvriers chinois travaillaient au port comme à l'usine des Dunes et bien souvent, ne revirent jamais leurs villages et leurs familles.

souvenir des âmes enfantines


wallpaper 1440*900 : tendre souvenir


jeudi 18 mars 2010

culture urbaine

Par chance, les maisons continuent de pousser et les cables et autres conduites de sortir de terre, premier signe de la future floraison des logis encore à sortir de terre.

wallpaper 1440*900: croisière en solitaire


passerelle...


La vielle passerelle des corderies tient le choc des années qui défilent sans vergogne et rend de fiers services, enjambant le canal de Furnes malgré le poids des années.

wallpaper 1440*900 : eaux endormies

Les eaux du canal de Furnes, qui ne sont que très rarement troublées par les étraves des péniches et autres bélandres, se transforme en miroir dans lequel se mirent les arbres qui ponctuent les berges.

wallpaper 1440*900 : abandon


guerre ? non, squat ...

Coincées entre les quatre écluses et le canal de Furnes, deux belles maisons éclusières se dressent et offrent un spectacle saisissant... L'une habitée, entretenue, coquette avec ses petits rideaux, l'autre dévastée, béante et offerte aux quatre vents... Souvenir de guerre ? Non, juste passage d'un squat où ennui et désoeuvrement ont provoqué l'ire destructrice... et de laisser un goût amer sur l'image qu'offre alors la ville.

mercredi 17 mars 2010

wallpaper 1440*900 : ronde aérienne


wallpaper 1440*900 : miroir

La maison de l'éclusier du canal de Furnes se joue du passant en jouant de son reflet dans l'eau.