lundi 1 mai 2006

Dunkerquois, Flamand, Français

Jean Bart, salut, salut à ta mémoire
De tes exploits, tu remplis l'univers ;
Ton seul aspect commandait la victoire,
Et sans rival tu régnas sur les mers.
Jusqu'au tombeau France Mère adorée,
Jaloux et fiers d'imiter sa valeur,
Nous défendrons ta bannière sacrée,
Sur l'océan qui fut son champ d'honneur. (bis)


Jean Bart, Jean Bart, la voix de la patrie
Redis ta gloire et ton nom immortel
Et la cité qui te donna la vie
Erigera ta statue en autel (bis)



Enfant du peuple, il conquit sa noblesse
Par son épée… ô glorieux destin.
Et cette épée, aux jours de sa détresse,
Sauva la France, en lui donnant du pain.
Un feu sublime, embrasait son courage ;
La hache au poing, affrontant le trépas,
Il s'élançait, terrible à l'abordage,
Tel un lion au milieu des combats. (bis)


Découvrons-nous, sculpté par le génie
Jean Bart revit dans ce bronze éloquent.
Et toi qui fus l'idole de sa vie,
Son glaive encore, ô France ! te défend
Si l'ennemi qui pâlit à sa vue,
Dans son délire osait nous outrager,
Du piédestal, qui porte sa statue
Il descendrait armé pour nous venger. (bis)


Paroles de Jospeh Fontemoing, musique de David Riefenstahl.

Quant à la Royale, elle n'a jamais oublié le chef d'escadre puisque plus de 27 bâtiments, en moins de deux siècles, ont porté le nom de Jean Bart, notamment :

Un vaisseau de 74 canons construit à Lorient en 1788;

Un vaisseau de 74 canons construit à Lorient en 1811, désarmé en 1833.

Un vaisseau transformé sur cale construit en 1849, lancé en 1852. En 1864, il est école d'application. Rebaptisé Donawerth en 1868, il est condamné le 18 janvier 1869 et démoli à Brest en 1870.

Un vaisseau de 4100 tonnes, construit à Lorient en 1827 baptisé Jean Bart en 1868 (ex Donawerth). Il est condamné en 1880.

Un croiseur de première classe de 4800 tonnes construit à Rochefort en 1886. Ce bâtiment en acier, a été armé en 1892. En 1897, il est reclassé croiseur de deuxième catégorie et affecté à la Division Navale d'Extrême-Orient jusqu'en 1902. De retour à Lorient, il reste désarmé jusqu'en 1906. L'année suivante, il est envoyé aux Antilles. Ce bâtiment s'échoue en 1907 sur la côte d'Afrique à proximité du cap Blanc.

Un cuirassé de 23600 tonnes, construit à Brest en 1910. Premier "dreadnought" français, il conduit, en juillet 1914, le président de la République lors d'une visite officielle en Russie. Le 21 décembre 1914, un sous-marin ennemi le torpille dans le canal d'Otrante. Il parvient cependant à rallier Malte où il est réparé. Après la guerre, il est rebaptisé Océan. Il coule le 15 mars 1944 à la suite d'essais effectués par les allemands. Renfloué après la 2ème guerre mondiale, il sera démoli en 1947. (23500 tonnes, 29000 CV, 21 nœuds, 12 canons de 30cm, 22 de 14cm).

Un bâtiment de ligne de 45000 tonnes en construction depuis 1936 lorsqu'éclate la 2ème guerre mondiale. En juin 1940, il parvient à s'évader de St-Nazaire et à rallier Casablanca. Dans ce port il est attaqué, en novembre 1942, par des bâtiments et avions américains qui l'endommagent et provoque son échouement. En 1950, il rallie l'Escadre de la Méditerranée. Il participera aux opérations de débarquement en Egypte. Mis en réserve en 1957, il est condamné en 1970.

Une frégate antiaérienne. Mise sur cale à Lorient le 12 mars 1986, elle est mise à flot le 19 mars 1988. Armée pour essais le 21 octobre 1989, la frégate Jean Bart est admise au service actif le 21 septembre 1991. Bâtiment doté de nombreux matériels prototypes, la frégate antiaérienne Jean Bart a un jumeau, le Cassard.

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