Soldats sans armes, la captivité de guerre : une approche culturelle
La mémoire ne concerne pas que les monuments et les lieux, elle est aussi dans les têtes et les cœurs. Hormis les prisonniers de guerre eux-mêmes qui ont livré leurs souvenirs dans leurs carnets de routes et autres témoignages, l’étude de la captivité de guerre est rare. L’ouvrage de François Cochet à l’époque contemporaine répond à des normes, à des lois et s’intègre parfaitement à la conduite de la guerre. Néanmoins, malgré les conventions signées successivement sur le traitement des prisonniers de guerre, la manière de traiter les captifs diffère selon les conflits. La totalisation de la guerre avec le conflit de 1914-1918 et l’idéologisation des conflits qui suivent n’y est pas étrangère.
Les guerres contemporaines, de puis la défaite de 1870, sont passées toutes en revue, sous leurs aspects les plus divers, du bilan et du comportement des armées à la vie quotidienne derrière les barbelés, le travail, la propagande, la libération en passant par le travail de mémoire des Prisonniers de guerre.
L’étude, s’appuyant sur de solides recherches universitaires, offre l’opportunité de dépasser le cadre anecdotique, en effet, qui n’a pas entendu les plus anciens raconter leurs souvenirs de guerre, dont la captivité fait, hélas, souvent partie ?
Soldats sans armes, une approche culturelle de la captivité
Editions Bruylant, Bruxelles et L.G.D.J., Paris
Collections Histoires
ISBN 2-8027-1180-6
1998 – 463 pages
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