lundi 31 décembre 2007

demain, entre les vapeurs d'alcool et la digestion de la nuit...

Après un regard sur les calendriers, par curiosité, pas moyen de trouver le saint du 1er janvier... Partout, une seule mention: "Nouvel an"... France, fille aînée de l'Eglise, tu as encore du travail sur les racines chrétiennes...
Aussi, ayant finalement pas mal cherché et enfin trouvé, la liste est enfin disponible...

Le Premier Janvier, c'est d'abord...
Sainte-Marie mère de Dieu : Huit jours après Noël est célébrée sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine. C'est pourquoi le concile d'Ephèse en 431, la proclama la Theotokos, la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu.

mais aussi:
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Saint Albéron, Evêque de Liège (+ 1128) dont les contemporains ont vanté "cet homme simple et droit, sans avarice et de bonnes moeurs, qui répandait son âme devant les autels du Seigneur."
Saint Clair du Dauphiné, Abbé de Saint-Marcel de Vienne (+ 660); originaire de Vienne en Dauphiné, il fut abbé du monastère de Saint-Marcel dans cette ville. Sa sainteté lui fit opérer de nombreux miracles durant sa vie et après sa mort.
Saint Concorde, Martyr à Rome (+ 175). Originaire de Rome, il s'était retiré en Toscane lorsqu'il fut découvert comme chrétien. Après de cruelles tortures, il fut décapité.
Sainte Emilie, ou Emmélie (+ v. 370). Elle vécut à Césarée de Cappadoce en Asie Mineure. Mère de Saint Basile de Césarée, saint Grégoire de Nysse, saint Pierre de Sébaste, elle transforma la maison familiale en un couvent avec sa fille sainte Macrine. L'Eglise catholique romaine la fête le 30 mai avec son époux saint Basile l'Ancien.
Saint Eugend,ou Oyend (+ 510). Abbé de Condat, en Franche-Comté, abbaye fondée par saint Romain et saint Lupicin au 5ème siècle. Il y entra à l'âge de sept ans et il y vécut jusqu'à sa mort. Il en fut le quatrième abbé. Si grande était sa sainteté que la localité prit le nom de Saint-Oyend, puis fut appelée Saint-Claude. Selon son biographe :"Il mettait tous ses soins à assigner à chaque moine les fonctions pour lesquelles il le devinait plus particulièrement doué par le Saint Esprit. Dès qu'il avait du temps libre, c'est à la lecture des Saintes Ecritures qu'il vaquait le plus volontiers de jour comme de nuit."
Sainte Euphrosyne ou Emeraude (+ 470) . Elle était d'Alexandrie et souhaitait se consacrer à Dieu dans la virginité. Son père voulut la forcer à se marier. A 18 ans, elle usa d'un stratagème pour réaliser sa vocation. Afin d'éviter que son père ne la retrouve dans l'un ou l'autre des monastères de femmes, elle s'habilla en homme, entra dans un monastère d'hommes et mena, sous le nom d'Emeraude, une vie exemplaire. Elle ne révéla la supercherie à son père, que trente-huit ans plus tard, trois jours avant de mourir.
Saint Félix, Evêque de Bourges (+ 576). Il laissa le souvenir d'un homme d'une grande sagesse. Il fut de ceux qui, lors du 4ème concile de Paris, surent imposer au roi Sigisbert, un changement de sa conduite à l'égard de l'Eglise
Saint Fulgence de Ruspe, Evêque de Ruspe (+ 533). A la lecture des oeuvres de saint Augustin, il renonça à une brillante carrière pour embrasser la vie monastique. Devenu plus tard, évêque de Ruspe, aujourd'hui Henchir-Sbia en Tunisie, à l'époque de l'arianisme, il fut, pour sa foi en la divinité du Christ, exilé en Sardaigne où il fonda un monastère à Cagliari. Il composa alors de nombreux ouvrages que nous avons encore dans la "Patrologie" éditée par l'abbé Migne (Pères de l'Eglise). Il y combat les hérétiques ariens, monophysites et pélagiens. Il put revenir à Ruspe, quelques années avant sa mort.
Saint Guillaume de Cluny, Moine bénédictin à Cluny (+ 1031), il fut de ceux qui en étendirent l'influence par la création de plusieurs monastères.
Saints Martyrs d'Angers, (+ 1793): saints récents, un peu de lecture s'impose...
Cérémonie de béatification des martyrs d'Angers et de père Giovanni Mazzucconi,homélie du pape Jean-Paul II, Basilique Vaticane - Dimanche 19 février 1984."Les très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, “conserver leur foi et leur religion”, fermement attachés à l’Eglise catholique et romaine."Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Extraits du discours du pape Jean-Paul II aux pèlerins d'Angers à l'occasion de la béatification de Guillaume Repin et ses compagnons, le 20 février 1984.: "L’histoire de ces 99 martyrs nous montre tout un peuple chrétien: les vocations sont diverses, la foi solide et bien enracinée. Avec leurs prêtres, les laïcs tiennent une grande place, et notamment les femmes, originaires de tous les milieux et professions. Les personnes de l’aristocratie, de la bourgeoisie, du peuple, commerçants ou paysans, sont allées ensemble au martyre.Le témoignage des bienheureux d’Angers nous interpelle nous-mêmes dans ces pays de l’occident où la persécution ne sévit pas, mais où l’indifférence religieuse, le matérialisme, le doute, l’incroyance et le climat de permissivité morale ébranlent les chrétiens.Nos martyrs nous appellent à un sursaut. Ils nous montrent comment nous comporter dans ce monde."Guillaume Repin, Rosalie du Verdier, Antoine Fournier, Renée Feillatreau, Marie Cassin, Sœur Marie-Anne...
Le mot “martyr” a le sens premier de témoin. Jésus a dit: avec la force de l’Esprit Saint, vous serez mes témoins . . . jusqu’aux extrémités de la terre (cf. Act 1, 8).
Saints Méduin et Eluan, (+ 198)I ls auraient été tous deux, disciples de Joseph d'Arimathie. Ce qui n'est pas prouvé, mais il est plus certain qu'avec saint Fugace et saint Damien, ils furent parmi les premiers évangélisateurs de la Bretagne.
Saint Mochua, Abbé en Irlande (7ème s.), il avait quitté le service militaire pour devenir moine. Le fait saillant de sa vie, c'est qu'il construisit la première église en pierre que l'Irlande ait connue
Saint Pierre, (+ 1776) Originaire du Péloponèse en Grèce, il fut pendu à Témissis en Asie Mineure pour avoir refusé de baiser le Coran et préféré ainsi le martyre par fidélité au Christ.
Saint Télémaque, ou Almachius, Martyr à Rome (+ 400) . Ermite en Orient, il vint à Rome. Descendant dans l'arène où se déroulait alors un combat de gladiateurs qui faisaient partie des jeux du cirque, il tenta de séparer les combattants. Ce fut un "tollé" général de la foule, privée du plaisir de voir le sang couler. Il fut martyrisé dans l'arêne où il avait tenté d'empêcher ces jeux païens meurtriers. L'empereur Honorius les abolit en 405.
Saint Vincent Strambi, Evêque de Macerata et Tolentino (+ 1824). Biographe de saint Paul de la Croix, le fondateur des Passionnistes, qu'il avait rejoints en 1768.Né le 1er janvier 1745, à Cititavecchia près de Rome. En 1773, il devient responsable des étudiants au monastère Saint Jean Saint Paul à Rome.Bon prédicateur, il écrivit un manuel appelé 'Eloquence sacrée'. Il est dit que juste avant sa mort saint Paul de la Croix lui confia la congrégation. Recteur en 1780, élu provincial en 1781, il écrivit la vie de saint Paul de la Croix. Nommé par le pape Pie VII évêque de Macerata and Tolentino le 26 juin 1801. Malgré le Concordat, Napoléon envahit les états papaux et le pape fut emmené en exil à Fontainebleau en mai 1812. Vincent et les autres évêques refusèrent de prêter allégeance à l'Empereur et s'exila de ses diocèses. Après la signature du traité de Vienne, il rejoint Rome et fut conseiller du pape Léon XII qui succéda à Pie VII.Il mourut le 1er janvier 1824, fut canonisé en 1950.
Sainte Zdislava de Lemberk, tertiaire dominicaine (+ 1252). Née vers 1215, dans une famille aristocratique à Krizanov. "Lorsqu'elle s'est mariée avec le seigneur Havel de Lemberk de la famille des Markvartic, elle n'avait que quinze ans. L'époux de Zdislava était un chevalier du XIIIe siècle devenu celèbre sur le champs de bataille. Mais il n'était pas seulement un vaillant guerrier, il avait esprit des croisés exaltés pour les affaires religieuses. Havel apportait son soutien aux frères dominicains et contribuait aussi à la construction de l'hôpital pragois Na Frantisku, bâti à l'inititative d'Agnès de Bohême, une autre sainte tchèque. Tout porte à croire que les deux saintes, Agnès et Zdislava, se connaissaient." (source Radio Praha)
"Zdislava est devenue mère de quatre enfants. Avec son mari, elle a fit construire à Jablonné v Podjestedi, non loin du château de Lemberk, en Bohême du nord, l'église Saint-Laurent et un couvent pour les dominicains. Elle même est entrée dans l'ordre comme une collaboratrice laïque. Zdislava fréquentait souvent les pauvres, les pélèrins, malades, personnes nécéssiteuses rencontrant toujours un accueil chaleureux chez elle. Menant une vie modeste elle-même, elle distribuait l'argent partout où l'on en avait besoin. Aimée par tout le monde, Zdislava a reçu le nom de mère des pauvres."
Béatifiée en 1908 à Rome par Pie X.Canonisée le 21 mai 1995 à Olomouc (Tchéquie - Moravie) par Jean Paul II qui dit d'elle que "son exemple apparaît éminemment actuel surtout par rapport à la valeur de la famille qui, comme elle nous l'enseigne, doit être ouverte à Dieu, au don de la vie et aux besoins des pauvres."

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