jeudi 11 octobre 2007

S'il est encore des dévôts, ils n'en sont pas moins hommes. Ainsi certains s'offusqueraient de cette poitrine parfaite, ferme, rebondie, sujette aux envies, provoquant le désir et qui ne sauraient laisser de marbre aucun homme en pleine possession de ses moyens. Pour les uns, l'horreur de la vision d'une gorge offerte à la vue de tous, pour les autres, le tournis de la concupiscence... Les hommes qui passent risquent souvent un regard discret, timide parfois, rêveur souvent... L'un regrettera de ne pouvoir approcher plus, un autre enragera de ne pas connaître l'ivresse de la caresse, un autre encore rentrera chez lui des rêves plein la tête, qu'il gardera en plus profond de son coeur et de son âme, devant se confronter à la triste réalité qu'est de découvrir qu'il cherchera encore sans jamais trouver un galbe si parfait, une courbe si bien dessinée... L'homme, somme de désirs, ne pourra jamais être satisfait...

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