Que l'auteur de cette admirable photo me pardonne de cet emprunt, malheureusment, j'ai oublié son identité. Voyez comme elle est belle, la Reine des citadelle, sous sa couronne de verdure, dans son écrin de fossés, admirablement dessinée, pure mais trompeuse dans sa fausse symétrie, emplie des cris de joies comme de douleurs des soldats de France, de la fureur du siège de 1708, de la résistance de 1814, des peurs et des craintes des prisonniers de deux dernières guerres, du dernier soupir des fusillés des fossés... Comment imaginer que cette ville dans la ville fusse un jour défigurée plus qu'elle ne l'est pour construire un nouveau stade, sacrifiant la mémoire et le souvenir à Mammon, le Dieu de l'argent, oubliée au profit des contrats publicitaires, mutilée pour les nouveaux jeux du Cirque.
Merci à la plus haute juridiction d'avoir empêché cela...
Mais rêvons encore, pourquoi ne pas lui rendre la pureté première, son visage original en détruisant l'actuel stade. De toute façon, il est obsolète et ne convient pas aux impératifs des équipes de football. Qu'on abatte ces murs et que l'on reconstruse la dernière demi-lune et nos racines reprendront vigueur en puisant leur force dans la brique et la pierre de celle qui apporta si vite la preuve que la France, finalement, gagna le coeur des Flamands.
correspondant-dmpa@tiscali.fr
samedi 14 janvier 2006
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