Ainsi l'hiver vient nous faire porter le deuil des beaux jours comme nos Flamandes pleuraient leurs morts, cachées derrière le manteau ample les recouvrant telles un linceul de douleurs. Comme elles, il nous faut nous retourner sur l'année écoulée et dresser le bilan des joies, des peines mais aussi des déceptions et des hontes, les pires que l'on éprouve lorsque l'on s'est déçu soi-même et blessé ses proches, difficile moment avant d'approcher l'an neuf que cette introspection qui ouvre parfois plus de blessures qu'elle ne calme de douleurs. A ceux que j'ai blessé, à ceux qui se sont sentis trahis, je quémande le pardon salvateur espérant que la somme soit un peu équilibrée avec ceux que j'ai un tant soit peu aidé... Tant que les plateaux de la balance ne penchent pas trop du mauvais côté, que ma part d'ombres et de ténèbres ne prend pas le pas sur le peu de lumière et n'étouffe pas encore le peu de candeur et de compassion qui me reste, alors la pesée des âmes ne sera pas si pénible qu'elle ne s'augure en ces jours où le soleil décroit si vite que l'on oublie le peu d'heures qu'il nous a chauffé. Puissent ces derniers jours indiquer à tous le bon chemin à prendre en évitant de trop céder à la part du Diable...
correspondant-dmpa@tiscali.fr
dimanche 11 décembre 2005
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