De Oud Sijnt-Jan, l'Ancien Hospice Saint-Jean, est un des symboles de la renaissance brugeoise. Ruinée au XVIe siècle, son port de Damme se comblant lentement au point qu'il fut finalement remplacé par Zeebrugge, la cité des négociants si puissante tomba dans l'oubli et s'endormit pour longtemps. Plus d'argent donc plus de constructions neuves hormis quelques rares fortunes pouvant se permettre çà et là d'ériger des Hôtels particuliers dans le style français sur les canaux les plus prestigieux. Les guerres la frappèrent miraculeusement assez peu. Bruges la fière n'était plus que le souvenir d'elle-même jusqu'à ce qu'un écrivain, au XIXe siècle, publie son livre "Bruges la morte" où il emmenait ses lecteurs dans un périple hors du temps. Tous ceux qui étaient alors en mal de romantisme se précipitèrent et découvrirent alors un véritable conservatoire en l'état où leurs prédécesseurs l'avaient laissé. Bruges, telle un phénix, renaissait de ses cendres sans rient entâmer de son capital, Brgues respirait à nouveau, les rues raisonnant le pas et des conversations de la foule bigarrée qui vient la visiter chaque jour.
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mardi 1 novembre 2005
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