dimanche 22 juillet 2007

Finalement, rien ne peut garantir l'Eternité.

Quoique bâtie au XIXe siècle en remplacement d'une église semble-t-il élevée au XVe siècle, Saint-Géry de Bierne a gardé sur ses murs des habitudes de dévotion anciennes.

Les orgues de l'église de Bierne seraient dûes au sculpteur Cloedt en 1859. La tribune est supportée par 2 colonnes. Le garde-corps de tribune est formé de panneaux ajourés en chêne et de cadres en bois résineux avec décor rapporté en chêne. Les colonnes supportant la tribune sont cannelées, leur fût semble en sapin, leur base et leur chapiteau en chêne. Quant au décor de la tribune achevé en 1864, il serait l' oeuvre de Croes, sculpteur à Bailleul.

Des lignes pures, des murs d'une éclatante blancheur, quelques meubles liturgiques baroques et sur les murs, statues et bustes reliquaires recueillent les prières dans la petite église paroissiale de Bierne.


Portant la palme du martyre, Saint-Appolline fait l'objet d'une dévotion toute particulière dans l'église de Bierne.

Et tout commença dans l'eau pure du Jourdain, comme une nouvelle naissance...

A Esquelbecq comme dans de très nombreuses communes et paroisses des Pays-Bas Français, la Croix du sacrifice s'arcboute contre le ciel, telle un défenseur ultime de la mémoire luttant contre l'oubli du temps qui passe...

A la périphérie d'Esquelbecq, pas très loin de la gare, le cimetière britannique, impeccable en toute saison comme tous les jardins de pierre de Sa Gracieuse Majesté, abrite les dépouilles des soldats du Commonwealth de la Grande Guerre auprès desquelles se sont "invitées" celles de la génération suivante qui se sacrifiées ou qui ont été martyrisées dans le second conflit mondial. Dans un recoin, l'on retrouve quelques tombes allemandes et quelques croix françaises, unissant dans la mort ceux qui se sont affrontés dans la vie et ce, malgré des souvenirs douloureux encore vifs , comme le massacre de la Plaine au Bois, de l'autre côté du village.

Passerelles...

Les échelles des cuves des dépôts pétroliers, sous le soleil vespéral, offrent des tableaux abstraits qui se dessinnent à même les parois.

Largement ouverte sur le quartier des Glacis de Dunkerque, construit en plein baby-boom, l'église saint-Jean-Baptiste reprend le nom de la paroisse du centre-ville qui se dressait à quelques pas de Saint-Eloi. Consacrée en 1962 par le Cardinal Liénart, elle est résolument moderne, aux formes pures et épurées, dessinées comme une proue qui fend les flots.

Un mur de lumière tapisse le choeur de Saint-Jean-Baptiste en une lente montée vers le ciel.

Le Christ aux liens, comme une ultime représentation de l'humilité... Ou comment celui qui se présente comme le bouc-émissaire chargé de prendre sur lui les pêchés du monde se laisse mener comme victime expiatoire à un sacrifice qui dépasse l'entendement et joue le rôle de l'agneau offert en holocauste.


Dans la pénombre de Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame de la Visitation recueille les prières des fidèles rares en ces longues journées d'été.


Entre deux pelouses, sous les frondaisons du Parc de la Marine, l'eau créé des miroirs dans la boue.

Et elle passe dans le ciel, indifférente aux gens qui se bousculent dans les allées du marché...

Bienheureux celui qui décrypte tout en un seul coup d'oeil ou l'art et la manière de compliquer les choses dans les rues de Dunkerque...

A croire qu'ils ne veulent pas se perdre dans la foule, tous revêtent le même camail ... Néanmoins, je vous propose un petit jeu... Un intrus se cache dans cette famille: invité ou adopté? Faut toujours que les ados jouent les rebelles.

Parfois, des reflets ressemblent à des promesses de conversations ou de rencontres que l'on aimerait concrétiser mais qui, comme des promesses non tenues, laissent un goût amer quand on repart de toute façon seul.

Couleurs vives pour jeux de plage...