Du haut de la Porte de Lille, on prend le temps de contempler les derniers feux du soleil couchant.
correspondant-dmpa@tiscali.fr
mercredi 2 novembre 2005
A quelques pas de la Porte de Lille et du cimetière du rempart (qui abrite les dépouilles de soldats britanniques), la maison médiévale du Kanonweg montre une impressionante façade de bois à encorbellements . Reconstruite immédiatement après 1918, elle est typique des maisons de ville des années 1575.
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V�ritable arc de triomphe sur lequel trône le Lion britannique, la Porte de Menin est le vivant témoignage du souvenir des années de la Grande Guerre. Chaque soir, à 20 heures, depuis 1928 est sonné le Last Post, émouvante cérémonie qui appelle au souvenir.
Il faut prendre le temps de la visiter, dans le calme et le silence, grimper sur les reliques du rempart de Vauban qui l'entourent encore. En y entrant, côté ville, par l'escalier de droite, une maquette dont les commentaire sont assurés en braille, permet de prendre toute la mesure du batiment.
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Quant le soir tombe sur la ville, c'est toute la quiétude du Grot Markt que l'on ressent. Il faut prendre le temps d'en faire le tour après avoir visité le musée In Flanders Fields qui se trouve dans la Halle aux Draps, véritable mémorial du sacrifice des générations européennes.
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Totalement anéantie par les artilleurs allemands lors des batailles successives, la Halle aux draps de la Ville d'Ypres a été reconstruite avec les matériaux d'origine, sans aucune modification, pour effacer la peine et la douleur de la Première guerre. Seule la statue d'Albert Ier, l'âme de la résistance belge a été ajoutée. Le beffroi où chaque année se tient la fête des Chats peut à nouveau donner le rythme des journées.
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