vendredi 30 mars 2007
Petit matin lillois
Appelé hier soir en urgence par france Bleu Nord pour intervenir dans le journal de 7h50 ce matin, je devais me rendre à Lille. Autoroute quasiment vide, petite brume et pluie fine pour arriver au coeur de la capitale flamande... Le jour n'est pas encore arrivé, j'en profite donc pour quelques clichés car, maniaque, j'ai pratiquement trois-quarts d'heure d'avance... Profitons-en, la rue est à moi... Sitôt l'émission finie, retour sur ma côte pour d'autres rendez-vous et des joies de courtes durées, ma cadette fait une rechute d'angine, pas gravissime mais suffisamment pour adopter le rôle de garde-malade... Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas... et c'est tant mieux.
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De jour comme de nuit, rien ne perturbe la plantureuse Déesse qui symbolise l'opiniâtre résistance de Lille en 1793.
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Le quartier de L'Opéra, aujourd'hui bien calme, connait des nuits tranquilles sous l'oeil attentif de Léon Trulin.
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jeudi 29 mars 2007
Un acquéreur et des projets pour la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil
Depuis plus de deux ans, le centre hospitalier de l’arrondissement de Montreuil (CHAM) cherchait à vendre la chartreuse de Neuville-sous-Montreuil.Le CHAM avait imposé une condition : que l’intégrité de l’abbaye soit préservée. Il a trouvé un acquéreur. Il s’agit de la société immobilière SCI de l’Ermitage qui va restaurer la chartreuse pour en faire un lieu de rencontre largement ouvert au public.
Construite en 1338 et occupée par les chartreux jusqu’en 1901, l’abbaye avait été transformée en hôpital jusqu’en 1990. Elle avait ensuite été vendue par le CHAM à l’association des Corbières, support de plusieurs monastères de Bethléem. Quelques moniales y avaient élu domicile jusqu’en 2003.L’association des Corbières avait dénoncé et obtenu l’annulation de la vente de l’abbaye pour vice caché. Le CHAM ne l’aurait pas avertie de la présence d’un champignon, le mérule, qui ravageait toutes les charpentes. Depuis plus de deux ans, le CHAM cherchait un nouvel acquéreur.
Un musée Le projet présenté par Maxime Rinaldi et l’architecte François Pin, spécialisés dans le réaménagement d’édifices anciens, semble répondre aux conditions imposées par le CHAM. Le projet se décompose en trois volets. Une partie de la chartreuse – les maisons des chartreux et les bâtiments encadrant la cour d’entrée – sera restaurée et proposée à la vente. Le deuxième volet du projet concerne l’intérieur de la chartreuse qui pourra accueillir des formations musicales de renom en villégiature, ce qui donnera lieu à des concerts largement ouverts au public. Un musée retraçant l’histoire des chartreux et de l’abbaye est également à l’étude. Enfin, une partie des bâtiments de la chartreuse pourra servir de lieu de séjour et d’enseignement ouvert aux établissements scolaires de la région, ou comme lieu de villégiature ouvert aux écoles d’Angleterre.Si le prix de la transaction est resté confidentiel, Maxime Rinaldi estime que le coût des travaux de rénovation se monte au minimum à 20 ME.Ces travaux devraient débuter en 2008.
• F. L.
in LA VOIX DU NORD, édition régionale du 29 mars 2007
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mercredi 28 mars 2007
coup de blues
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Le printemps du Lin pousse le bout de son nez !
Ami(e)s du Lin, bonjour,
Le printemps 2007 pointe le bout de son nez.
C'est l'occasion pour le Grenier du Lin de redémarrer
ses activités ludiques et pédagogiques.
Dans 4 jours, La semaine du développement durable
va commencer. Cette opération nationale est bien suivi
dans notre région NPDC, 115 actions inscrites, dont la notre:
"CETTE SEMAINE, J'AI LA FIBRE !"
Nous vous invitons donc à participer, de loin ou de prés, à nos
divertissements textiliens...
*Du 2 au 7 avril (de 14h à 19h) Espace expo du Grenier.
- "Le fibro-sondage"
- "L'écobilan"
- "L'empreinte écologique"
*Dés maintenant (24h/24h) Site web du Grenier:
http://blog.legrenierdulin.com/
A très bientôt pour une verte semaine...
Valérie & Arnaud
Merci à: IFTH (Troyes & Lille), , Université de Jussieu, DIRENnpdc, Ecomusée de Ghyvelde...
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une question de relativité
Evidemment, en passant sur le canal de Bourbourg, côté "Bourbourg-campagne" suivant les anciennes dénominations, on ne peut que remarquer la batisse tombant en ruines et qui,la nuit, doit certainement prendre des aspects fantômatiques. C'est que quelques décennies auparavant, elle avait fière allure en se dressant à front de canal... sic transit gloria mundi...
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mardi 27 mars 2007
Dans les pas de M. de Vauban...
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UNESCO : l’autre bataille des citadelles
PATRIMOINE
Arras brigue l’inscription au patrimoine mondial de l’humanité. D’autres villes de la régionpréparent un dossier avec des cités belges et néerlandaises
Après les beffrois, après les géants, plusieurs places fortes et villes fortifiées de la région vont-elles obtenir le prestigieux label du patrimoine mondial délivré par l’UNESCO ?
La bataille se livre en deux temps et en ordre dispersé. La citadelle d’Arras concourt au sein du réseau Vauban dès cette année. Treize autres communes du Nord - Pas-de-Calais sont encore en phase de montage d’un dossier franco-belgo-néerlandais baptisé « Septentrion », pour plus tard.
PAR DOMINIQUE SERRA
region@lavoixdunord.fr
La citadelle d’Arras sera fixée sur son sort dès cet été. C’est en effet entre le 23 juin et le 2 juillet que le comité mondial du patrimoine, qui se réunit cette année à Christchurch en Nouvelle-Zélande, opérera sa sélection. Une quarantaine de dossiers émanant des cinq continents, chacun présenté par son pays, seront candidats à l’obtention du prestigieux label de l’UNESCO. La France en compte déjà une trentaine sur son sol et, pour 2007, c’est le dossier Vauban qu’elle met en avant. Il comporte quatorze sites répartis dans l’Hexagone (lire ci contre).Mais un dossier peut en cacher un autre. Si pour le réseau Vauban, avec Arras, les choses sont allées vite afin de coïncider avec le tricentenaire de la mort du fortificateur, le réseau Septentrion est en gestation depuis plus longtemps.Les premiers contacts associant dix-neuf villes fortes du Nord - Pas-de-Calais mais aussi de Belgique (Charleroi, Bruxelles, Ypres) et des Pays-Bas (Maastricht, Lanaken, s’Hertogenbosch) remonte à 1995.Le conseil général du Nord (le premier concerné avec neuf communes fortifiées adhérentes à cette opération) a pris un rôle de pilote en lançant officiellement ce dossier fin 2003.
Trois pays
« La procédure est originale parce qu’elle implique trois pays, concerne une période qui va du XVIe au XVIII e siècle sur une zone frontière qui fut le champ de bataille de l’Europe », résume Freddy Dolphin, qui coordonne ce dossier pour le conseil général.Septentrion ne se limite donc pas au travail de Vauban. « Il y a de l’avant-Vauban, de l’après-Vauban, beaucoup de villes étaient fortifiées avant son passage, il y a fait des aménagements, de la modernisation. À Gravelines, par exemple, il n’a pas fait grand-chose », explique Freddy Dolphin.Les cités appartiennent à ce fameux pré carré, cette double ligne de places fortes conçues pour protéger la frontière. Beaucoup participent chaque année en avril au week-end des villes fortifiées avec des animations tournées vers le grand public.« Il ne s’agit pas de mettre des villes sous cloche, mais de s’appuyer sur leur patrimoine. Parfois les fortifications ont disparu, mais elles continuent de dessiner la cité, de structurer l’espace et la vie des habitants », indique encore Freddy Dolphin.
« De la ville forte à la ville durable », c’est sous ce titre que le dossier Septentrion veut préparer sa candidature. Elle prend racine dans une région transfrontalière qui compte la plus forte densité de villes fortifiées d’Europe. D’autres réseaux existent en Espagne, en Angleterre ou en Italie, dans la plaine du Pô.Chez nous, entre mer du Nord, Meuse et Escaut, le label n’apporterait pas d’argent mais serait synonyme comme ailleurs de notoriété et de rayonnement touristique.Des fonds européens ont permis d’étoffer le projet. Les villes partenaires ont signé une charte. Le dossier devrait être bouclé à la fin de l’année. Il intégrera alors la file d’attente des candidatures pour le label UNESCO, sachant que chaque pays ne peut présenter qu’un dossier par an. Rien n’est gagné donc.
La nature et l’eau
Le dossier « Septentrion » comptera des « carnets de ville » pour chaque cité partenaire. On y trouvera aussi des projets d’aménagements qui font souvent la part belle à la place de l’eau et de la nature dans la cité. Autre priorité : faire en sorte que les habitants se réapproprient leur ville et son histoire par un balisage, des circuits d’interprétation, des événements festifs et culturels. Les imprenables places fortes doivent se transformer en lieux pour tous.
In LA VOIX DU NORD, édition régionale du 27 mars 2007
Publié par histoiresdunord à 05:58 0 commentaires
UNESCO & Vauban : le cas lillois
Vauban l’avait lui-même baptisée la « Reine des citadelles ». Un imposant polygone entouré de larges fossés et de chemins, achevé en 1670, accueille aujourd’hui le quartier général du corps de réaction rapide, sur le point d’obtenir sa certification OTAN. Le ministère de la Défense a confirmé avoir refusé le principe que la citadelle de Lille soit inscrite sur la liste de candidature UNESCO du réseau Vauban. Une inscription vécue comme un potentiel élément « perturbateur ». Affaire classée. Il n’empêche que la citadelle de Lille figure dans la liste retenue par le réseau Septentrion qui, lui, est toujours en train de monter un dossier. En espérant que la Défense change d’avis. Affaire à suivre…
in LA VOIX DU NORD, édition régionale du 27 mars 2007
Publié par histoiresdunord à 05:57 0 commentaires
REPÈRES L'Année Vauban
Il était à la fois architecte, ingénieur, militaire, économiste et démographe. Durant toute sa carrière, Vauban a créé ou agrandi plus de cent soixante forteresses, amélioré les fortifications de près de trois cents villes et fortifié une demi-douzaine de ports.Il a participé à quatorze sièges, dont ceux de Douai, Lille et Tournai, avant d’appliquer sur le terrain les leçons de ses expériences au combat.Outre la citadelle d’Arras, le réseau Vauban présente à l’UNESCO treize sites répartis dans onze régions différentes : les fortifications de Besançon, le château de Bazoches, le fort de Briançon, la place forte de Mont-Dauphin, les murailles de Villefranche-de-Conflent, la citadelle de Mont-Louis, les fortifications de Blaye, la citadelle de Saint-Martin-de-Ré, la citadelle du Palais (Belle-Île), le fort de Camaret-sur-Mer, les observatoires côtiers de Saint-Vaast-la-Hougue, la ville de Longwy, la ville nouvelle de Neuf-Brisach.
in LA VOIX DU NORD, édition régionale du 27 mars 2007
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Arras vise le coup double
Après le beffroi, la citadelle ? En cas de succès, la ville d’Arras pourrait être la première cité de la région à posséder deux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Rencontre avec François-Xavier Muylaert, le « Monsieur Culture » arrageois.
– Pourquoi Arras n’est-il pas intégré au réseau Septentrion ?
« L’opération Septentrion s’est montée il y a plusieurs années. À l’époque, la ville n’a pas donné suite, comme d’autres cités fortifiées de la région d’ailleurs. Quand le réseau Vauban s’est monté à l’initiative de Besançon en 2005, il leur fallait des sites représentatifs. Arras a été retenu comme représentant des citadelles de plaine. On est venu nous chercher et nous avons hésité car il y a un engagement financier non négligeable. Je crois que Lille a été approché à l’époque… mais c’était au moment de l’affaire du stade et l’armée n’était pas emballée non plus. »
– Qu’est-ce qui fait l’originalité de la citadelle d’Arras ?
« C’est un peu la cousine de celle de Lille. Elle a été construite de 1668 à 1672. Son emplacement a été choisi pour permettre d’inonder rapidement les environs de la forteresse en cas d’attaque des Pays-Bas espagnols, peu après le rattachement de la ville à la France. Finalement, elle servit très peu et on l’a appelée “la belle inutile”. Napoléon III est à l’origine de sa restauration. Aujourd’hui, ce secteur, c’est un peu le poumon vert de la ville. »
– Qu’apporte le label UNESCO à un site ?
« Si je prends pour exemple le beffroi d’Arras, il y a trois ans, nous étions à trente mille visiteurs, désormais on approche les quarante mille et c’est encore plus significatif pour les beffrois des petites villes. »
– Le dossier Vauban n’est-il pas trop lié au calendrier et au tricentenaire de sa mort ?
« Je ne pense pas. Cet aspect a été décisif dans le choix du gouvernement français qui a choisi de proposer pour 2007 à l’UNESCO l’oeuvre de Vauban plutôt que celle de Le Corbusier. »
– En cas d’échec, peut-on envisager une candidature associant le réseau Vauban et Septentrion ?« C’est difficile à dire. Ça me semble compliqué. On ne pourra pas prendre tout le monde mais peut-être quelques sites représentatifs. »
PROPOS RECUEILLIS PAR D. S.
PHOTO ARCHIVES SAMI BELLOUMI
In LA VOIX DU NORD, édition régionale du 27 mars 2007
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lundi 26 mars 2007
Anthropologie et toponymie flamandes
Chers amis flamands,
J'ai l'honneur de vous annoncer la publication des Actes du 4ème colloque de la CUEFF sur l'anthroponymie et la toponymie flamandes dans la région Nord - Pas-de-Calais. Puis je vous les recommender pour votre bibliothèque et vous demander de communiquer cette annonce à vos membres ou toutes les autres personnes qui peuvent y être interessées?
Je vous remercie d'avance et vous assure de mes sentiments les plus distingués,
Dr. Hugo Ryckeboer,
émérité de l'Université de Gand, co-président de la CUEFF
* * *
Lille, le 15 mars 2007
Nous avons le plaisir de vous annoncer que les Actes de la 4me journée de la Coordination Universitaire pour l’étude du flamand de France (CUEFF) organisée en 2003 à Cassel sont maintenant disponibles.
La CUEFF est une commission inter-universitaire qui existe depuis 1998. Elle a son siège au sein de la faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Catholique de Lille. Elle regroupe des enseignants et chercheurs des universités du département du Nord ainsi que des universités belges et néerlandaises dont les travaux scientifiques portent notamment sur la présence du flamand dans le Nord de la France. La qualité de ses travaux démontre que la recherche universitaire concernant la langue flamande en France se distingue par l’enrichissement qu’elle est à même d’ apporter à la connaissance du « vlaemsch », patrimoine historique, culturel et linguistique du Nord de la France. Il est en effet plus qu’encourageant que la langue originelle de la Flandre Française, placée dans son contexte historique et actuel, continue à faire l’objet d’analyses approfondies. Ces dernières concernent dans les actes contenus dans ce recueil,
L'anthroponymie et la toponymie flamandes de nos régions.
Table de matières :
Ludo MILIS (Université de Gand), L’évolution de la frontière linguistique dans le nord de la France au moyen âge et aux temps modernes
Maurits GYSSELING (1919-1997 Université de Gand), Aperçu de la Toponymie de la Flandre Française
Magda DEVOS en collaboration avec Hugo RYCKEBOER (Université de Gand), Eléments néerlandais / flamands dans la toponymie du paysage rural au Nord de la France
Hugo RYCKEBOER (Université de Gand), Quelques aspects linguistiques de la toponymie flamande dans le Pas-de-Calais
Jean-Louis DECHERF (Université Catholique de Lille), L'onomastique d'une région de transition linguistique : l'exemple de la commune de Steenwerck
Frans DEBRABANDERE (Commission Royale de Toponymie et Dialectologie – Bruxelles), Les noms de famille flamands dans le Nord de la France
L’ensemble qui comprend 72 pages étudie comment les langues ont exercé leur influence sur l’anthroponymie et la toponymie de la Flandre française.
Vous pouvez commander le recueil par virement de 15 € (avec mention de votre nom et adresse) au compte en banque de la CUEFF (CCP 12 146 11 Z 026). Vous pouvez aussi envoyer un chèque au Secrétariat de la CUEFF, Université Catholique de Lille, FLSH, 60 bld Vauban, BP 109, 59016 LILLE Cedex.
L’achat des actes équivaut cotisation « adhérent » pour 2007. Vous participerez de la sorte à la diffusion des publications de la CUEFF et vous serez invité à toutes ses manifestations.
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dimanche 25 mars 2007
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Quartier Général Frère à Lille, dans les jardins du cercle mixte de la garnison, un Dragon cuirassier de belle prestance est en vedette et veille sur les alentours...
Publié par histoiresdunord à 21:49 2 commentaires
regards
Sable et vagues, brise de la douceur vespérale... Manque juste quelques degrés en cette fin d'hiver...
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