le feuilleton de la citadelle de Lille... la suite
In LA VOIX DU NORD édition métropole du 27-01-2007
De Didier Joseph-François, président de Renaissance du Lille Ancien
« Le courrier des lecteurs du 25 janvier met en cause l’action de Renaissance du Lille Ancien. Les termes révèlent une grande confusion entre le rôle et les responsabilités respectives des pouvoirs publics et des associations. Il me semble nécessaire de préciser quelques points :
1.- La responsabilité de l’absence de la citadelle de Lille dans la liste des chefs- d’oeuvre de Vauban présentée par la France à l’UNESCO est celle de la ville de Lille, qui a préféré, il y a trois ans, ne pas s’engager dans ce réseau, dont l’ambition affichée était la conservation du patrimoine, alors qu’elle s’était si fortement investie dans l’agrandissement du stade Grimonprez-Jooris ;
2.- Lille et les Lillois sont l’honneur de la France entière pour avoir su empêcher, selon les procédures démocratiques, une décision contraire aux lois françaises de protection du patrimoine. Grâce à cela, notre ville garde toutes ses chances pour figurer, un jour prochain, au patrimoine mondial au titre du patrimoine fortifié ;
3.- L’armée n’est pas à l’origine de cette absence de reconnaissance du patrimoine lillois. L’armée, locataire du site appartenant à l’État, a simplement manifesté, en son temps, son souci de co-existence entre la fonction d’état-major du Corps de réaction rapide français et son ouverture au public, ouverture dont le général de Kermabon, commandant le site, a affirmé maintenir la possibilité lors de sa dernière conférence de presse, relatée dans les colonnes de La Voix du Nord. »
• À suivre...
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