Dunkerque vit désormais au rythme des bassins reconvertis au nautisme. Près du beffroi de l'Hôtel de ville édifié par Louis-Marie Cordonnier se dresse la tour du Reuze, plus haut sommet de la cité flamande... Les Goélettes islandaises ont défintivement disparu du paysage, ne reste plus que les bateaux des plaisanciers. Une coulée verte barre la ville vers la mer, ce n'est que le canal exutoire qui draine les eaux des basses terres vers la Mer du Nord. La ville semble moderne, à l'image des villes nouvelles mais uniquement parce qu'elle fut le théatre de la plus grande opération de rembarquement de lHistoire et qu'elle eut à subir chaque jour les avanies du siège qui ne se termina que le 9 mai 1945. La ville manque de cachet car la reconstruction fut urgente, faite sur les plans nationaux qui ne prenaient pas en compte le caractère local des batiments.
La ville efface peu à peu son passé: reconquête des docks et destruction jusque'au souvenir même des chantiers navals en reconvertissant les lieux en une vaste opération immobilière et en construisant un gigantesque lycée en remplacement du lycée professionnel Benjamin Morel, devenu inadapté au fil des ans...
Photo publiée avec l'aimable autorisation de M. Régis Coisne et l'agence altitude-photos.fr. Pour l'utiliser, merci de prendre contact avec son auteur à l'adresse chikisim@hotmail.com
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