Qui étaient les premiers habitants le long du CD 11 ?
Il y a plusieurs siècles, la mer s'étendait jusqu'à Looberghe. Peu à peu, les terres ...
se libérèrent et furent occupées par nos ancêtres. C'est à la recherche des témoignages de ce passé que l'équipe de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), placée sous la responsabilité de M. Elleboode, fouille méthodiquement chaque mètre carré de terrain au long de CD11, du côté de la voie de chemin de fer du barreau de Saint-Georges.
D'ici à quelque temps, le terrain, propriété du Grand Port maritime, verra se réaliser la piste cyclable reliant Gravelines à Bourbourg.
se libérèrent et furent occupées par nos ancêtres. C'est à la recherche des témoignages de ce passé que l'équipe de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), placée sous la responsabilité de M. Elleboode, fouille méthodiquement chaque mètre carré de terrain au long de CD11, du côté de la voie de chemin de fer du barreau de Saint-Georges.
D'ici à quelque temps, le terrain, propriété du Grand Port maritime, verra se réaliser la piste cyclable reliant Gravelines à Bourbourg.
Plusieurs kilomètres de tranchées linéaires ont été creusés avant de faire place à la fouille. Le but : mettre en évidence des traces des premiers occupants de la plaine maritime naissante au VIIIe siècle, cette zone marécageuse soumise au flux et reflux des marées avec un mélange d'eau douce et d'eau salée.
À ce jour, deux occupations médiévales ont été mises au jour dans ce que furent des comblements de fossés et des fosses servant de dépotoirs. Pour l'essentiel, des poteries en céramique qualifiées de «mobilier archéologique» dans le jargon des archéologues, dont l'utilisation pouvait se situer entre les Xe et XIVe siècles, mais que le laboratoire de l'INRAP datera de manière beaucoup plus précise.
Pour les chercheurs, il s'agit là de traces de petite occupation rurale, sans aucun doute les premières petites fermes au sein desquelles la pêche prenait une bonne part.
En France, chaque année, 700 km² sont touchés par des travaux d'aménagement du territoire (carrières, terrassements, routes et voies ferrées, bâtiments privés et publics) entraînant la destruction des vestiges que recèle le sous-sol. L'archéologie préventive, en étudiant environ 20 % de ces surfaces (15 000 hectares en 2005), permet de « sauvegarder par l'étude » les archives du sol.
Source : INRAP
in LA VOIX DU NORD, édition de Dunkerque, 4 octobre 2009
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