Sagement posés sur une la poitrine froide et sans vie d'un mannequin à la peau d'albâtre, les fragiles papillons se repaissent des fines fleurs qui bordent la fragile étoffe. Se sauveraient-ils d'une gorge frémissante? Ils attendent là, qu'une main les approchent, les éffleurent, les écartent d'une peau de soie. Ils attendent l'esquisse d'un mouvement, patients, confiants dans le rôle qu'ils tiendront bientôt dans la lente et vertigineuse exacerbation du désir, de l'envie, de l'épanouissement qui vient des soupirs, des râles et du souffle coupé par l'atteinte du moment ultime où les corps ne feront plus qu'un...
jeudi 11 octobre 2007
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