Certes, la prestation des "Firebirds", une troupe de théatre allemande, n'est pas sans rappeler les nefs des fous de notre moyen-âge tant regretté. D'accord, il y a la transgression auxquels les Dunkerquois sont habitués mais bon, de ma fenêtre - disons que je n'avais pas envie de me mêler à la foule, petite crise d'agoraphobie ou d'asocialisme oblige - je me contente de les voir passer et de les entendre (là difficile de faire l'impasse sur le type qui hurle en allemand toute la soirée...). C'est baroque, c'est coloré, à croire que leur metteur en scène n'a pas digéré la collectio complète du Voyageur des Limbes... Mais bon, parait que c'est de l'art même quand ils se mettent à singer la messe ou le Grégorien devant l'église qui est à portée de vue de mes fenêtres... Même le barbare mal dégrossi que je suis n'est pas tellement heureux d'entendre cela... Le spectacle, disons plutôt la prestation, se poursuit en ville, défile, va rejoindre une place pas très loin ù cela va durer dans le bruit, la musique et les effets pyrotechniques... J'abandonne et je retourne me coucher, décidemment, il est trois coses au moins que je ne comprendrai jamais (et je pense que c'est irrémédiable!!!) : le fonctionnement de Windows, les femmes et l'art contemporain...