par Calais, dans la douce lumière qui baigne les oeuvres du musée
Calais, ville martyre de la dernière guerre, écrasée de bombes, laminée par l'occupation, perdit son musée dans la tourmente de feu et d'acier. Aujourd'hui, un nouveau musée accueille le passant depuis le milieu des années 60. Musée d'art mais aussi musée de la dentelle, cet ouvrage délicat qui fit et fait encore les riches heures de la cité... Il fallait bien un écrin pour les oeuvres qui survécurent au maëlstrom... Plûtot petit, il est parmi les plus accueillant que l'on puisse découvrir: de larges fenêtres permettent d'inviter la lumière jouant sur les statues, en changeant les formes et en laissant deviner de nouveaux détails... Le personnel, avenant et accueillant, est à l'écoute, souriant... On a l'impression à chaque visite d'être un invité de marque. Difficile de ne pas les remercier d'avoir laissé le modeste auteur de ses lignes de faire ses photos en totale liberté... Alors on déambule, on prend le temps, on scrute les visages de pierre ou de bronze, on s'installe et on prend le temps sous le regard bienveillant des personnels d'accueil... A ajouter donc absolument dans tout carnet d'adresse qui se respecte pour la quiétude des lieux, la discrète et bienveillante présence des agents et la qualité de nombreuses oeuvres...
Calais n'est pas célèbre que pour son beffroi, elle est la ville des Bourgeois qui durent offrir la clé de la cité au roi des anglais courroucé de leur résistance opiniâtre et qui ne durent leur salut quà la douceur et la pitié de la reine d'Angleterre. Il fallait bien un monument pour en garder le souvenir tant le sacrifice fut le fruit d'une volonté de sauvegarder les habitants de la cité posée sur le littoral... Rodin livra un premier projet qu'il concrétisa dans le platre, un platre blanc, immcaulé, avec lequel le soleil aime à jouer, lui offrant des reflets virginaux.
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