Et rompant le calme relatif, des sabots martèlent l'asphalte, résonnant sous la haute façade du Kursaal de Malo, ressuscitant d'un coup les heures de la Belle Epoque où l'automobile n'était qu'un loisir de jeune riche desoeuvré et de quelque aventurier en mal de sensation, emportant dans leur calèche des visiteurs avides de découvrir le front de mer sous un autre jour, désireux de jouir lentement du temps qui passe et de profiter du temps qui passe sous un soleil ardent à peine modéré par la brise marine.
jeudi 2 août 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire