inondations possibles? on en reparle
Inondations : élever le débat sous le niveau de la mer
Le thème du réchauffement climatique, responsable de la hausse du niveau de la mer, a fait couler beaucoup d’encre lors de la campagne présidentielle. C’est un vieux serpent de mer dans une circonscription située entre le littoral et le bassin de l’Yser, et traversée de wateringues...Sur le territoire, vaste, de la 14e circonscription, la ruralité sert de dénominateur commun entre les habitants : des agriculteurs, qui ont modelé le paysage et se sont mis au bio et au tourisme vert, aux « rurbains », ces citadins de la campagne soucieux de leur cadre de vie. L’écologie est donc au coeur des préoccupations de ces électeurs, conscients de vivre sous le niveau de la mer, sur des zones inondables : susceptibles d’être noyées d’ici 50 à 100 ans si rien n’est fait pour les protéger.Créée en 1977 par les conseils généraux du Nord et du Pas-de-Calais, l’institution des wateringues lutte contre la fatalité : elle réalise et entretient des ouvrages capables d’évacuer aujourd’hui 130 m³ d’eau par seconde vers la mer en cas de crues. Mais elle est submergée par les dettes. Or « il manque 20 m³ par seconde, alerte Jean Schepman, le vice-président du conseil général à la tête de l’institution. C’est au moment où on n’a jamais tant parler de la montée des eaux que l’État se retire... » Une zone tampon devrait être créée à Bierne. En attendant, comment décider des zones à protéger en premier en cas de fortes crues : habitations, cultures ou zone économique ? Une fois n’est pas coutume, Jean-Pierre Decool et Francis Bassemon convergent pour affirmer que les solutions ne peuvent naître que d’une grande concertation entre tous les acteurs concernés... • C. L.
in LA VOIX DU NORD, édition de Dunkerque du 1er juillet 2007
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