Bon vent...
Ca y est, hier, pot de fin d'année dans mon établissement...
Et ça ne fait pas que sentir les vacances, pour moi, c'est une nouvelle orientation de carrière puisque j'ai obtenu une mutation... salutations d'usage, discours et au revoir aux retraités... On dit que l'on ne parle pas des collègues qui ont eu leur mutation mais on salue le départ du chef cuisinier et du proviseur-adjoint qui est resté en stage trois ans...
Au passage un mot sur le carnet rose de l'Amicale de l'établissement où l'on ne signale la naissance que des enfants des membres mais pas ceux des autres. Normal, ils ne sont pas à l'(in)Amicale... Sont-ils de fait memebres du personnel? Nul n'a su répondre à cette question...
Pas un mot sur les autres, ceux qui partent pour leur mutation, on est quand même quelques uns à avoir réussi notre évasion.
Rien...
Il faut croire qu'au bout d'un certain temps l'on fait partie des meubles.
Après 3 ans de présence plus ou moins agitée comme élève, puis 14 ans comme prof, ^avec un peu plus de 2.000 élèves passés devant le bureau; pas un mot du Chef d'établissement, pas une allusion au sujet du tiers de carrière passé dans les murs! Classe, vraiment très classe qui prétend faire de la politique, cette activité qui veut que pour être élu, il faille faire preuve d'un peu de tact et de diplomatie. et moi qui pensait être un rustre!
Au moins, l'on part sans remord, ni regret, tête haute et mains vides... Même pas un porte-clés en souvenir!
A croire que 14 ans de vie professionnelle n'ont pas compté, n'ont pas eu lieu...
Une belle leçon de savoir-vivre en somme qui apprend à ne pas regretter de partir en tout cas.
Ce n'est peut-être pas plus mal comme çà en définitive, on se dit qu'on a fait le bon choix...
Bref, on est bien peu de choses pour ses chefs.
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