Comme partout en ville, tout tourne autour du souvenir des capres, le corsaire devient un totem, un emblême collectif, un personnage tutélaire et - dans ce qui était à l'origine une cité scolaire - une référence au monde des adultes. Il veille, les poings sur les hanches, le regard dur et - peu réglementaire pour un officier de la Royale, fut-il commissionné par le roi - affublé d'une barbe qui ici le sépare du monde enfantin... Son premier emplacement le mettait face au bâtiment réservé aux cours des lycéens, tournant le dos au bâtiment des collégiens, comme s'il marquait ou gardait le passage dans un autre monde...
lundi 29 mai 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire