Rien de tel que la fraîcheur d'une allée de sous-bois quand dardent les premiers véritables rais du soleil printanier, l'on s'y cache, regardant d'un oeil distrait les premières fleurs qui percent et se balancent au grè du vent, que l'herbe reverdit entre les troncs et que le bruit des semailles s'atténue au loin, étouffé par le vent dans les frondaisons. Bientôt les futaies bruisseront du cri des oiseaux, l'été reviendra et peut-être écrasera tout cela sous la chaleur, forçant le promeneur à s'arrêter et se laisser envahir par la torpeur.
jeudi 27 avril 2006
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