lundi 24 octobre 2005


L'hiver arrive, lentement mais surement son prédecesseur automnal fait son travail de sape sur la nature (et parfois sur notre moral). Les arbres se dépouillent, peu à peu l'on voit à travers les ramures et, sans qu'on y prête réellement attention, on voit les nuages au travers des branches. le sol se recouvre d'un tapis rougeâtres de feuilles, mortelles dépouilles de nos futaies, un linceul pourpre et glissant sur la rosée matinale, bruyant sous nos pas quand le soleil l'a asséché. Non, décidément, l'automne est le sépulcre des journées d'été.


correspondant-dmpa@tiscali.fr

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