dimanche 23 octobre 2005

A Eggewaartskapelle, en entrant dans l'église, l'on croirait remonter le temps, celui des processions et des neuvaines où l'église était emplie de fidèles, celui des reliquaires démonstratifs qui servaient de cathéchisme où où une foi simple ne se nourrissait que de symboles parlants. La belle chasse de Sainte-Philomène n'échappe pas à la règle. Ce n'est pas la Belle au Bois Dormant mais une magnifique jeune fille, martyre, de pourpre et d'étoffes chamarrées vêtue, à qui les noirs cheveux, couleur de geai, font une couronne et dont les yeux, mi-clos, regardant l'abime, invitent à la compassion comme à la componction. Effigie de cire qui donne un corps à la foi, elle est loin de ces oeuvres modernes qui ornent les églises depuis quelques années. Tout à chacun l'admire, la vénère et la prie pour ce qu'elle est, une vision de la foi que tous peuvent appréhender sans se torture pour y trouver un message, expliquer un symbole.

correspondant-dmpa@tiscali.fr

Aucun commentaire: