L'année 2000 s'était - entre autres - distinguée par les célébrations de la méridienne verte : à part des arbres plantés tout au long du méridien de Paris, de la mer du Nord aux Pyrénées, l'on trouve tout au long du parcours des plaques de bronze qui commémorent l'évènement. Il suffit juste de baisser les yeux pour les trouver. Le jour où la fête battit son plein, on organisa un pique-nique tout au long de lma méridienne qui fut survolée à assez basse altitude par deux Transall de l'Armée de l'Air... Assez bas pour que dans le jardin familial, je pus alors voir le copilote du premier appareil me faire signe...
Seul regret de cette opération particulière: la Presse Nationale, qui se précipita voir l'emplacement du Parc du Fort de Petite-Synthe - à Dunkerque- affirmant que la méridienne commençait en France à cet emplacement-là!!! Sauf que - et la colère pour les uns, la gêne pour d'autres - la méridienne ne naît pas à Dunkerque-Petite-Synthe mais plus au nord, dans ma commune, à Saint-Pol-sur-Mer...
Quand on vit à l'ombre de plus grand, on voit forcèment moins le soleil.
dimanche 31 juillet 2005
Dans le parc qui entoure le Fort de Petite-Synthe, on trouve maintenant le monument dédié aux savants qui sous le règne de Louis XVIII, en collaboration avec les Anglais, déterminèrent l'emplacement du méridien de Paris, qui passe à l'emplacement aujourd'hui dévolu au monument, et de fait, calculèrent en même temps la valeur du mètre...
Dommage que ce monument ne soit plus à la vue permamente de tous (il se dressait auparavant dans le centre-ville de Dunkerque), cela aurait évité les habituelles dégradations des sites isolés: la terre qui surmontait la pyramide a disparu, et l'on voit des traces de feu courir le long de la stèle...
Publié par histoiresdunord à 20:08
Gourmandises
Attention aux Gourmands ... On en a tous eu durant notre enfance, maintenant on en achète pour nos enfants ou nous petits-enfants et - quand ils ont le dos tourné - on plonge allégrement les doigts dans le paquet...
... En espérant que personne ne nous voit. C'est encore comme ça qu'ils sont meilleurs. Ah! lointains Paradis des gourmandises enfantines.
Publié par histoiresdunord à 19:19
samedi 30 juillet 2005
Publié par histoiresdunord à 13:42
Le soleil surprend les remorqueurs. Le travail a-t-il réellement finit dans la nuit? Certainement pas, l'on ne profite que du calme relatif de l'aube car la mer est une dévoreuse d'hommes, de temps et de coeur, elle ne connaît jamais de repos, ne donne jamais de répit.
Publié par histoiresdunord à 13:38
Publié par histoiresdunord à 13:36
Publié par histoiresdunord à 13:33
L'aube rosit le ciel et le pont du Texel, levé, attend le départ des trémailleurs. Le Leughenaer, fidèle à cinq ans de tradition, veille sur leur appareillage.
Publié par histoiresdunord à 13:30
D'ordinaire, l'on passe devant la statue du héros dunkerquois mais depuis des années, l'on ne la remarque plus... On se contente de l'honorer à la fin du rigodon, rien de plus. Pourtant, dès potron-minet, elle offre une vision différente, plus sereine... La Perfide Albion pourrait-elle craindre d'avoir un réveil difficile?
Publié par histoiresdunord à 13:26
Publié par histoiresdunord à 13:23
vendredi 29 juillet 2005
Relique condamnée tôt ou tard, le pont de la Samaritaine, à Saint-Pol-sur-Mer, permettait de passer facilement à la chaussée des darses, puis le canal qu'il enjambait à été comblé et finalement il est resté là... comme posé au sol. Les années sont passées, le temps a fait son oeuvre et il ne peut même plus aujourd'hui être emprunté sans risques par les promeneurs. Un pont qui ne passe au-dessus de rien est-il encore un pont?
Publié par histoiresdunord à 16:14
Comme dans la chanson de Souchon, on finit par se retrouver en plein milieu de la plage de Malo-Bray-Dunes...
Publié par histoiresdunord à 16:08
Publié par histoiresdunord à 16:02
Publié par histoiresdunord à 15:51
Publié par histoiresdunord à 15:48
Evocation de la puissance de la foi: le tabernacle posé au fond d'une chapelle absidiale de Saint-Eloi, à Dunkerque, présente le Mandylion, le voile de Sainte-Véronique... Bien heureux celui qui croit sans avoir vu...
Publié par histoiresdunord à 15:46
Foisonnement du baroque, le mariage avec les lignes droites des fenêtres gothiques de Saint-Eloi n'est pas denue de grâce.
Publié par histoiresdunord à 15:43
Publié par histoiresdunord à 11:54
Premiers visiteurs à la plage de Malo. Peu de choses les troublent alors que les riverains se préparent à accueillir les estivants.
Publié par histoiresdunord à 11:51
Publié par histoiresdunord à 11:48
Dans le calme matinal, le Princess Elizabeth, vénérable vétéran, prend des allures de Titanic, tous feux allumés... Il ne manque que les airs d'un orchestre au lointain qui distrairait le chaland.
Publié par histoiresdunord à 11:42
Déjà, certains sont à pied d'oeuvre. Les premiers bruits se font entendre, le port - lentement - reprend vie.
Publié par histoiresdunord à 11:39
mercredi 27 juillet 2005
le côté obscur...
juste un emprunt de cette photo à mon très cher et très vénérable Eric Vanneufville car ce cliché, c'est le côté obscur de notre Révolution industrielle. la rue de la Halloterie, il y a encore quelques années, n'était guère de ce qu'elle fut au XIXe siècle. Etroite, sans air, sans verdure, la moindre place, le moindre mètrecarré est gagné au prix de lourds sacrifices. On réhausse les maisons, remplaçant les combles par des mansardes puis les mansardes par des étages mais le pire est ailleurs, plus bas... L'on s'entasse dans les caves que l'on remarque à peine tant chaque soupirail est étroit et ne laisse filtrer que peu du monde extérieur. Ces caves où l'on vivait autant que l'on travaillait. un logement insalubre, propice aux épidémies par la promiscuité et le manque d'hygiène, ce sont CES caves que Victor Hugo évoquait lorqu'il disait "caves de Lille, que ne peut-on sous vos voûtes"...
On est bien loin des grandes demeures sur les boulevards, chargées de caryatides et d'atlantes, de briques, de pierres et de vitraux, sur les larges rues copiées sur le Paris d'Haussmann... La richesse des uns s'est aussi faite sur la sueur et la mort des autres... Ici comme ailleurs.
Publié par histoiresdunord à 22:31
Peu de changements pour les ruines de la superbe abbaye Saint-Bertin au coeur même de Saint-Omer. Si en 1898, lorsque le graveur exécuta cette vue, l'on pouvait s'y promener, les passants ne peuvent plus aujourd'hui la contempler que derrière des grilles... Elle était de belle taille, toute de pierre blanche et représentait bien la puissance d'une partie du clergé régulier. Bijou de l'art gothique, elle était un joyaux qui brillait au coeur de sa cité avant que la fureur révolutionnaire ne la mette à mal.
Souvenir des cours d'histoire de notre enfance, devant l'entrée de l'église abbatiale se dresse encore la statue de son abbé le plus célèbre: Suger... L'aimable visiteur que vous êtes s'en souvient-il encore?
Publié par histoiresdunord à 22:11
Courant éternellement pour fêter la victoire... Vu sous le couvert des arbres, on a du mal a croire qu'il couronne le monument de la Victoire de Wattignies, près de la Porte de Mons, à Maubeuge.
Publié par histoiresdunord à 21:15
Le robinet de la citerne de Gravelines représente un dauphin... parce que nous sommes en bord de mer ou pour honorer le fils de Louis IV, nouveau maître des lieux?
Publié par histoiresdunord à 21:14
Le memorial au Général de Gaulle à Lille, après tout n'en-est-il pas un fils... Encore faut-il savoir interpréter le langage de la pierre.
Publié par histoiresdunord à 21:05
Une image d'un passé trop vite révolu. La batellerie rend l'âme alors qu'elle a tous les atouts pour nous simplifier la vie.
Publié par histoiresdunord à 20:58
Trop endommagée, la caserne Jean Bart (mais il y en avait d'autres autour comme la caserne Guilleminot) fut abattue aprés la seconde guerre mondiale. De toute façon, pour accueillir qui?
La ville était exsangue, rasée à 90% et son régiment, le 110e Régiment d'Infanterie, parti occuper l'Allemagne pour y rester définitivement puisqu'il constitue l'épine dorsale de la Brigade Franco-Allemande.
Tant pis pour la mère Bistouille... Son café n'accueillera plus les biffins mais les lycéens après la construction du lycée Jean Bart sur l'emplacement même de la caserne. Le monument aux morts quitte lui aussi les lieux pour rejoindre les abords de la caserne Pagezy.
Publié par histoiresdunord à 20:55
Parce qu'il n'y a pas que les marins à pompon... Voilà sur quoi naviguaient nos capres au service de Louis le Grand...
Publié par histoiresdunord à 20:52
Publié par histoiresdunord à 20:46
Avec le ciel par-dessus la tête... et un coin de ciel bleu qui déchire les nuages, moment du calme vespéral.
Publié par histoiresdunord à 20:44
Si je devais ressortir mes propres clichés de ma conscription, verrai-je réellement de grandes différences? Certainement mais ce que ne diraient pas les clichés, c'est que mon grand-père, au premier rang, fit trois ans, quitta Saint-Pol-sur-Mer pour Hesdin et enfin rallia Coblence... Autres temps...
Publié par histoiresdunord à 19:55
Publié par histoiresdunord à 19:13
Le soleil se cache derrière les nuages et la nuit commence à tomber sur cette plaine de Flandre, sur ce "plat pays" comme le narre le chanteur et le poète... Nous n'avons pour montagnes que les clochers des églises et nos beffrois. A croire qu'ils portent le ciel. ce soir, Veurne (Furnes pour les Français) émerge, suspendue entre Ciel et Flandre.
Publié par histoiresdunord à 19:01