Sur la Montagne de Bergues-St-Winoc
La ville de Bergues est un écrin posé au bord de la Flandre maritime, fermé par des remparts espagnols que Vauban a largement remanié. Il est possible d’y passer un bon dimanche en famille en cheminant sur le parapet gazonné qui enserre la ville, quitte à grimper à la plupart des portes qui offrent un joli point de vue de chaque côté du mur... Vaticiner dans ses rues pour découvrir les façades anciennes ou flâner le long du canal intérieur est tout aussi agréable mais il est un point de vue plus rare : le beffroi qui surplombe la cité de Saint-Winoc.
La somme modique de deux euros octroie le droit de suivre, dans un angle de la tour, un escalier en colimaçon de plus de 160 marches... Durant la montée, des portes s’ouvrent sur des salles d’exposition. Finalement, l’escalier débouche sur la plate-forme sommitale. La vue est impressionnante. Seul petit bémol, il ne faut pas être trop corpulent pour se glisser entre le carillon et les tourelles d’angle... Ce petit exercice auquel on se prête avec bonne grâce permet de découvrir la Flandre littorale sous un jour inédit. La ville s’offre au regard et, plus loin, les vestiges de l’abbaye Saint-Winoc s’apprécient sous un angle différent. Tout autour, le rouge des toits se marie au vert des. Vers le Nord, on discerne la côte, l’oeil repère vite Dunkerque et Leffrinckoucke. Le regard qui vagabonde sur le patchwork des champs du Blootland fait apprécier plus encore le paysage et marque les esprits. Si d’autres beffrois se visitent, celui de Bergues est particulier : au cœur d’une ville martyrisée par la guerre, il n’a pas échappé aux bombes, mais les Berguois le reconstruisirent là-même où leurs ancêtres érigèrent le premier beffroi il y a déjà mille ans. Occasion unique de voir la plaine flamande, c’est une charmante mais sportive alternative au panorama du Château de Cassel que domine par la statue équestre de Foch...
La somme modique de deux euros octroie le droit de suivre, dans un angle de la tour, un escalier en colimaçon de plus de 160 marches... Durant la montée, des portes s’ouvrent sur des salles d’exposition. Finalement, l’escalier débouche sur la plate-forme sommitale. La vue est impressionnante. Seul petit bémol, il ne faut pas être trop corpulent pour se glisser entre le carillon et les tourelles d’angle... Ce petit exercice auquel on se prête avec bonne grâce permet de découvrir la Flandre littorale sous un jour inédit. La ville s’offre au regard et, plus loin, les vestiges de l’abbaye Saint-Winoc s’apprécient sous un angle différent. Tout autour, le rouge des toits se marie au vert des. Vers le Nord, on discerne la côte, l’oeil repère vite Dunkerque et Leffrinckoucke. Le regard qui vagabonde sur le patchwork des champs du Blootland fait apprécier plus encore le paysage et marque les esprits. Si d’autres beffrois se visitent, celui de Bergues est particulier : au cœur d’une ville martyrisée par la guerre, il n’a pas échappé aux bombes, mais les Berguois le reconstruisirent là-même où leurs ancêtres érigèrent le premier beffroi il y a déjà mille ans. Occasion unique de voir la plaine flamande, c’est une charmante mais sportive alternative au panorama du Château de Cassel que domine par la statue équestre de Foch...
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