
A l'intérieur des remparts, dans les nouveaux quartiers, il ne manque pas de place. Les usines s'y installent, accompagnés des ouvriers. C'est l'époque des courées, de l'insalubrité et des épidémies. Les remparts ne résistèrent cependant pas longtemps au siège allemand en 1914 et la ville tomba alors entre leurs mains au début du mois d'octobre. Les Lillois connurent alors une captivité extraordinairement dure qui provoqué la naissance d'une résistance acharnée (dont témoigne encore le monument des fusillés).
Connaissant l'enfermement et conscients que ces remparts étaient devenus un piège, les Lillois achetèrent à l'Etat les murailles dès que ce dernier les mit en vente. La Première Guerre mondiale avait prouvé, si besoin en était, qu'ils étaient devenus parfaitement obsolètes. Dès l'acquisition faite, ils furent démantelés. Aujourd'hui, une partie du périphérique se trouve sur leur emplacement (de l'entrée de l'autoroute de Dunkerque à l'échangeur de Paris), ainsi que le Boulevard Hoover pour rejoindre au nord la citadelle et la ville de Lambersart.
Hormis la Citadelle de Lille, il ne reste plus de vestiges des remparts de Vauban que les murs qui soutiennent le Quartier Saint-Ruth, siège de l'Etat-major de la ZDIA Nord.