65e anniversaire de l'operation DYNAMO, l'Entente Cordiale n'a pas ete oubliee entre les anciens combattants.

Un drapeau chargé de gloire, cher au coeur des Dunkerquois, celui du 110e Regiment d'Infanterie, aujourd'hui au coeur de l'Eurocorps.

Entre les Yachts, on rencontre des navires plus austères comme cette vedette lance-torpilles qui a repris du service pour l'occasion.

65e anniversaire de l'Opération Dynamo à Dunkerque. Encore une fois, les little ships ont traversé la Manche comme ce remorqueur qui a gardé son affut au-dessus de la passerelle.

bien rangés, bien disposés, ces tuyaux attendent de quitter les docks de Dunkerque...

La cavalerie australienne vient rendre une visite de courtoisie aux poilus du Fort de Seclin

Petite pause après le rata

Journée du Poilu au Fort de Seclin le dimanche 22 mai 2005... Avec le Poilu de la Marne, le groupe qui fit les reconstitutions pour "Un long dimanche de fiançailles"

A Saint-Omer, le collège royal fut converti en Hopital militaire à l'issue de la bataille d'Hondschoote en 1793. Aujourd'hui, il abrite d'autres souffrances: il appartient à un lycée.

Dans l'Eglise Saint-Pierre de Calais, un chapiteau s'offre au regard du visiteur.

Chef-d'oeuvre de finesse et de légéreté, le baillage d'Aire-sur-la-Lys

Eternel repos pour ce soldat anglais à Aire-sur-la-Lys.

Sous son regard, l'on entrait humblement dans l'ancienne bibliothèque des Universités de Lettres de Lille.

D'ailleurs, en s'approchant du beau village d'Hondschoote, on ne voit que ce beau clocher et les toits de l'Hôtel de ville.

La Wytte Tor, la Tour blanche de l'église d'Hondschoote, massive et pourtant élancée, offre parfois un peu d'ombre dans ce plat pays.

identiques sur les trois faces, les poilus du Monument aux morts de Coudekerque-Branche sont figés dans un éternel Garde-à-vous, une permanente Garde d'honneur.

Bailleul, ville martyrisée pendant la Première guerre mondiale, s'est relevée de ses cendres pour redécouvrir son visage ancien à l'exemple de son Palais de Justice.

A l'entrée de l'Eglise Saint-Eloi est revenu le tronc dont les dons devaient permettre de racheter les esclaves aux Barbaresques...

Le monument aux morts de Petite Synthe associe dans un même élan la Flandre par le cri de guerre de ses chevaliers "Vlaanderen den leeuw" (Flandre au Lion) et des Français "France Toujours"

Cotoyant le cube d'acier et de verre des bureaux du Palais de Justice, la prison de Douai se souvient que les cachots abrités par les arcades de pierre blanche accueillirent le fameux Vidocq.

Que serait Cassel sans sa collégiale élevée non en briques de pays mais en pierres ferrugineuses que l'on ramasse partout sur le Mont?

Dans la Cathédrale de CAmbrai repose Fenelon, l'Eveque éclairé et si grand orateur.

Saint-Martin, Apôtre des Gaules, partage son manteau avec le pauvre. Voila qui accueille le visiteur du beffroi de Cambrai. il est vrai que la tour était le clocher de l'eglise avant que celle-ci ne soit détruite.

La fleche de l'église et le moulin servent de montagnes et d'amers pour les promeneurs qui sillonnent les routes autour de Steenvoorde.

De loin comme de près, elle domine la tour de l'eglise de Saint-Georges sur l'Aa domine le reste de l'église, réduite à une nef symbolique (trop de destruction, pas assez d'argent pour reconstruire) et le reste de la paroisse.

Encore heureux qu'il reste la tradition. Avec ce canon-là, c'est sur que la citadelle de Lille sera bien défendue.

L'intégralité des posts sont dans les archives, n'hésitez pas à consulter celle de mai...

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amitiés

Un fonds d'écran pour le souvenir des mêlées des Flandres : 1561 jours de combat. Presque heureusement, ces beaux uniformes, chatoyants mais voyants, finirent par être remplacés par le Bleu Horizon.

La magnifique poudrière de la Citadelle (qu'on appelle là bas l'arsenal) de Gravelines. Construite par l'Ingénieur Feuillard, elle est prévue pour diriger la force de l'explosion des poudres (au cas où...) vers le haut. Il y a tellement peu d'humidité qu'elle abrite aujourd'hui des oeuvres majeures du musée de l'Estampe de la ville.

Le Fort Nieulay à Calais contrôlait les inondations du côté ouest de la Ville... En restauration, il est un but de promenades mais attention, il ne faut pas trop regarder dans les douves et derrière les demi-lunes, ce sont maintenant d'autres joutes qui s'y tiennent parfois.

Les lieux sont aujourd'hui paisibles mais toute la première guerre mondiale, ils furent aux premières loges des mêlées des Flandres... Hier ennemis, Français et Allemands reposent dans la paix du même cimetière de Zuydcoote alors que les sépultures britanniques occupent le cimetière qui jouxte celui-ci...

Une simple plaque signale que c'est dans le château qui était à côté de ces anciennes écuries que fut signée la réddition de Dunkerque, la dernière forteresse d'Hitler, dernière ville de France libérée au milieu de la matinée du 9 mai 1945, à Wormhout

Typique de la Troisième république, la mairie de Saint-Pol-sur-Mer était une mairie-école (mais elle n'accueille plus d'élève depuis la seconde moitié du XXe siècle). Simple mais pas simpliste, elle est faite de briques de sable, communes en Flandre littorale, et ses façades sont rythmées de bandes lombardes et de motifs géométriques. Depuis l'année dernière, une cloche est revenue au sommet pour égréner les heures.

Elles remplacèrent les bateaux-feu mais ne dédaignèrent jamais un peu de repos au long des quais, nos bouées...

Qui nous retiendra de l'envie de partir?

Le plus difficile pour imaginer l'ancienne ville de Dunkerque, c'est de cadrer assez juste pour effacer de la vue la trop haute tour du Reuze et ne plus rien percevoir de postérieur à 1900.

Méconnue et abimée par les ans, la Noordporte permettait l'accès aux arsenaux de Louis XIV et donc au bassin Vauban. Elle est maintenant à l'écart de tous, prisonnière de la cour de l'Hôtel de ville de Dunkerque.

Le vitrail qui surplombe l'escalier d'honneur de l'Hôtel de ville de Dunkerque. Seuls les Dunkerquois voient la grossière erreur... Et vous?

exhubérante car baroque, la vierge de la chapelle des Jésuites de Cambrai est réellement pleine de Grâce.

Elle est devenue restaurant mais cette maison berguoise a gardé tout le charme d'un passé pas si lointain.

Parfois les façades de Bergues cachent d'heureuses surprises comme ces reliques d'un passé presque oublié.

Le Presbytère de la collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes-sur-Helpe est la demeure des dernières fois: dernière nuit en France pour Napoléon Ier avant Waterloo, dernière nuit sur le sol national pour le Prince Impérial en 1870 avant son exil anglais puis sud-africain.

figé dans un ultime garde-à-vous sur la Grand Place de Wormhout.

en attente d'un hypothétique voyage... Le Duchesse Anne ne connait plus que le clapotis du bassin de commerce.

Cathédrale de beton? non, le hangar aux textiles du port de Dunkerque... endormi... qui attend que l'on statue sur son sort: rénovation ou destruction?

Curieux treillage de bambou qui emprisonne la vieille bourse de Lille, chef-d'oeuvre d'un architecte qui se voulait encore escrinier.

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Telle une Jeanne d'Arc lilloise, Jeanne Maillotte n'est pas oubliée par sa ville.

Qui a dit que la modernité detruisait irrémédiablement les traditions: la preuve par les Flamands belges.

Sous le ciel d'automne, le promeneur perché en haut du mémorial dédié à Albert Ier le Roi-chevalier peut découvrir les écluses de l'Yser qui contribuèrent en 1914 à sauver le Nord de la Flandre du déferlement allemand...

La lente ascension du Mont de Bergues (28 mètres d'altitude tout de même) permet de découvrir tout ce qui reste d'une des plus belles abbayes jamais construite en Flandres.

Les locaux abandonnés de Jokelson, l'affreteur maritime, ne sont pas perdus pour tous. Ils accueillent au coeur du port une association d'artistes contemporains. La chaleur des murs sous le bleu froid du ciel se marient bien pour ces nouvelles activités.