samedi 30 juin 2007
Au nom de la tradition et de la sauvegarde des techniques anciennes, le matelotage est oeuvre de patience comme de réflexion.
Publié par histoiresdunord à 07:42 0 commentaires
Qui ne rêve jamais de liberté, de pouvoir aller où bon lui chante, d'être affranchi de toute contingence?
Publié par histoiresdunord à 07:39 0 commentaires
A tire-d'ailes, elle déploie toute son envergure, rame énergiquement dans le vent, prend de la vitesse puis disparait dans l'azur, me laissant seul sur un parking désert, oublié des dieux et des hommes...
Publié par histoiresdunord à 07:37 0 commentaires
Les ardoises luisent dans la lumière vespérale, la journée touche à sa fin et les chants des oiseaux se font plus rares.
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Publié par histoiresdunord à 05:32 0 commentaires
Le plus dur est encore dr'emprisonner le vent dans la voile, puis de le dompter, de le jauger, de s'y mesurer pour goûter à l'ivresse de la vitesse.
Publié par histoiresdunord à 05:29 0 commentaires
Que d'efforts avant de réussir à tendre la voile et la planter dans le sable pour s'offrir un abri...
Publié par histoiresdunord à 05:19 0 commentaires
Il ploie sous l'effort. Jouer avec le vent n'est pas toujours une partie de plaisir, il faut parfois mouiller sa chemise avant de prendre du bon temps... Le fardeau semble léger mais sa résistance est grande.
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Publié par histoiresdunord à 05:01 0 commentaires
Le ciel change vite, les nuages, dans leur course folle, jouent avec les rais d'un soleil agonisant. Il jette ses dernières forces pour percer la nuée, éclairant la campagne, enveloppant le clocher de Meteren de pénombre... Les promesses de pluie sans cesse renouvelées sont encore d'actualité...
Publié par histoiresdunord à 04:54 0 commentaires
vendredi 29 juin 2007
Un petit test pour vous, amis lecteurs...
Désolé mesdames, je n'ai pas encore reçu la version féminine... A vous de jouer, réponse spontanée souhaitée...
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Publié par histoiresdunord à 14:22 0 commentaires
Corsetée d'un haut mais fin échafaudage, le clocher de l'église du sacré-Coeur de Lille ressemble à une fusée sur son pas de tir, prête à mugir dans les cieux azurés. Longtemps empâquetée dans une filet pour protéger les passants des chutes de pierre, l'église votive entreprend enfin des soins de restauration pour lui rendre son lustre d'antan... Construite en ex-voto par deux grandes bourgeoises lilloises et leurs familles en remerciement de la sauvegarde de Lille qui n'a pas été occupée par les Prussiens pendant la guerre de 1870, elle est un édifice curieux. Pour l'heure, présenter la façade serait difficile, il faudra un peu de patience... Il faut donc faire le tour de l'église dont seule la façade est visible, suivre le trottoir des rues qui la cernent pour trouver, derrière une grille discrète, une porte ménagée dans le choeur et découvrir une église néo-gothique où la lumière passe tantôt dans des vitraux de verre blanc, tantôt dans des images extrêmement colorées et où le mobilier liturgique est d'une finesse rare... Le tout à découvrir dans une ambiance d'une rare sérénité où leshauts murs percés de baies ogivales filtrent totalement les rumeurs de la ville...
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Toute la tristesse de la Mère qui pleure son fils, malgré son essence divine, lui qui est né de sa chair, sera toujours un enfant fragile et chéri à ses yeux.
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Les cuivres et émaux du retable attirent le regard dans la pénombre de la chapelle.
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Simplicité des croisées d'ogives, belles dans la pureté de la ligne, la pensée s'envole avec quiétude à proximité de l'autel qui fait face aux fidèles...
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Dépouillée, d'un style gothique élancé mais simple, le Sacré-Coeur est un écrin caché par les immeubles de la ville. Seule l'entrée majestueuse se voit de loin, le reste est noyée dans le quartier qui l'entoure. La porte passée, on se trouve confronté à un vaste endroit empli de sérénité.
Publié par histoiresdunord à 14:02 0 commentaires
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Surplombant la foule des fidèles, posé au sommet de la Chaire de Vérité, un Ange pèse les âmes en toute sérénité dans le calme du Sacré-Coeur...
Publié par histoiresdunord à 13:56 0 commentaires
Dans la pénombre ou dans la lumière, la pesée est toujours la même, consciencieuse et miséricordieuse.
Publié par histoiresdunord à 13:55 0 commentaires
Symbole d'une révolution industrielle révolue, la friche se dresse telle un fantôme au bout du baston saint-André, à l'aboutissement de l'ancien lit de la Basse Deûle.
Publié par histoiresdunord à 13:54 0 commentaires
A la naissance de la rue Thiers, au coeur de Lille, la "borne frontière" a au moins le mérite d'être originale ainsi posée au faîte d'une façade...
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Au point de contact de la ville du XVe siècle et des quartiers du XIXe siècle, la loge maçonnique de la rue thiers en impose par ses colonnades et sa haute façade de briques surmontée d'un bas-relief orientaliste.
Publié par histoiresdunord à 11:29 0 commentaires
Publié par histoiresdunord à 06:09 0 commentaires
Publié par histoiresdunord à 06:02 0 commentaires
Placée sous la haute protection de Notre-Dame de la Treille, la Catho est un écrin néo-gothique pour le savoir, bâtie à une époque où la nostalgie de l'Ordre ancien était omniprésent dans l'Eglise de France au moment où la République donnait des airs de temples grecs à ses universités, optant pour le symbole de la démocratie poussée jusque dans les études.
Publié par histoiresdunord à 05:59 0 commentaires
Haut perchée, la coupole de l'Obersvatoire de la Faculté Catholique est un vestige d'un enseignement aujourd'hui tombé dans les limbes de la pédagogie.
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Rescapées de Lille 3000, les fallas ont trouvé refuge au Palais Rameau où elles bénéficient d'un abri vaste et lumineux.
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Publié par histoiresdunord à 05:30 0 commentaires
Publié par histoiresdunord à 05:26 0 commentaires
Lorsqu'étudiant je déambulais dans les rues lilloises, je ne manquais jamais de m'attarder à la devanture de la vénérable librairie proche de la Grand Place, et comme tant d'autres, je salivais sur les ouvrages anciens et autres cartes proposées à la convoitise des bibliophiles... Aujourd'hui, derrière la vieille façade, ce sont des téléphones que l'on vend... Le monde change trop vite pour moi, ne demeurent plus que les souvenirs.
Publié par histoiresdunord à 05:23 0 commentaires