L'an Neuf se termine dans seize heures, pour laisser place à une année nouvelle,
Je vous souhaite tout le bonheur et tous les plaisirs possibles, la joie, la prospérité et la réussite dans vos entreprises en recevant et prodiguant sourires et joies indicibles...
votre dévoué...
jeudi 31 décembre 2009
dimanche 27 décembre 2009
mercredi 23 décembre 2009
le tombeur de Frisius
Né en 1895, ainé de six enfants, le jeune Aloïs Liska est alors sujet de l’Empire austro-hongrois et c’est sous cet uniforme qu’il se bat en 1915 sur le front russe mais est fait prisonnier en 1916. L’année suivante, alors que la Russie connaît les affres des Révolutions, il s’engage dans les Légions Tchécoslovaques en Russie. Affecté dans l’artillerie, il attend 1920 pour rentrer chez lui, dans un nouveau pays car les traités de paix ont donné naissance - en autres - à la Tchécoslovaquie en réduisant l’Autriche-Hongrie à sa plus simple expression. La carrière aurait pu être tranquille en s’engageant comme officier au 51e Régiment d’artillerie à Stara Boleslav, régiment qu’il finit par commander quelques années plus tard.
Et la guerre arriva…
La guerre le mène en France où il commande le 1er régiment d’artillerie tchécoslovaque mais le rouleau compresseur allemand l’oblige à être évacué au Royaume-Uni pour continuer le combat. En 1943, il passe au grade de Brigadier Général et se voit confier le commandement de la Brigade Tchécoslovaque Indépendante qu’il s’emploie à transformer en 1ère Brigade blindée tchécoslovaque dont les hommes, de retour d’Afrique, sont rompus au combat. Les ordres comme son envie sont clairs : participer à la chute du IIIe Reich coûte que coûte au côté des Alliés et des exilés comme les Polonais ou les Français Libres… Août 1944, il faut faire mouvement sur la France. Débarqués au port artificiel d’Arromanches, mis en place après le débarquement, la brigade est intégrée au dispositif canadien et participe à la prise de Falaise, la ville de Guillaume le Conquérant…
La guerre le mène en France où il commande le 1er régiment d’artillerie tchécoslovaque mais le rouleau compresseur allemand l’oblige à être évacué au Royaume-Uni pour continuer le combat. En 1943, il passe au grade de Brigadier Général et se voit confier le commandement de la Brigade Tchécoslovaque Indépendante qu’il s’emploie à transformer en 1ère Brigade blindée tchécoslovaque dont les hommes, de retour d’Afrique, sont rompus au combat. Les ordres comme son envie sont clairs : participer à la chute du IIIe Reich coûte que coûte au côté des Alliés et des exilés comme les Polonais ou les Français Libres… Août 1944, il faut faire mouvement sur la France. Débarqués au port artificiel d’Arromanches, mis en place après le débarquement, la brigade est intégrée au dispositif canadien et participe à la prise de Falaise, la ville de Guillaume le Conquérant…
En octobre, une nouvelle feuille de route tombe : direction la poche de Dunkerque où s’est retranchée une garnison allemande. Les Alliés ont renoncé à prendre le port ruiné autant par les bombardements depuis 1940 que par les sabotages de l’occupant. Devenue inutile, il faut juste empêcher Frisius d’en sortir. Première mission en s’installant à Armbouts-Cappel et à Spycker : harceler les assiégés et les empêchant de consolider leurs défenses.
Ses moyens sont importants. La « Czekoslovak Independant Armoured Brigade Group » est forte de trois régiments de chars, d’un bataillon d’infanterie portée, d’artillerie de campagne, antichars et anti-aérienne ainsi que d’éléments du Génie. Mieux, ses 4.260 hommes sont rejoints dès la trêve d’octobre conclue avec l’Amiral Frisius par le millier d’hommes du Bataillon Jean Bart du commandant Dewulf permettant de reconstituer le 110e RI.
Vae Victis
Le 8 mai 1945, près avoir pris contact avec le nouveau Führer, l’Amiral Dönitz, Frisius arrive finalement au QG du général Liska à Wormhout le lendemain de la reddition de Berlin. Il est convenu que la garnison allemande capitule à 16 heures et entame son désarmement le lendemain au moment où Liska entre à l’Hôtel de ville de Dunkerque. Mission est terminée, le 12 mai, il faut se résoudre à quitter Dunkerque pour rentrer au pays. En six jours d’un périple à travers une Allemagne dévastée, ses hommes retrouvent avec lui la terre natale. Le général Liska y retrouve sa femme et sa fille rescapées des camps de concentration mais son fils n’a pas survécu aux marches de la mort imposées aux prisonniers face à l’avancée des Alliés.
Le Président Benès le nomme alors directeur du Collège Militaire de Prague mais le Coup de Prague en 1948 le jette sur les chemins de l’exil. Les Communistes, sur ordre de Staline, prennent le pouvoir et procèdent à des purges comme en URSS. Premiers visés dans l’armée, les officiers qui ont servi en Angleterre. Contraint à la démission, il quitte alors sa patrie pour Londres et finalement, décède en 1977, à Putney, dans la banlieue de la capitale britannique. Pratiquement oublié de ses compatriotes, le général ne recevra l’hommage de sa Nation qu’en 1991, après la chute du Bloc de l’Est… A Dunkerque, son nom reste associé à l’épopée de la cité de Jean Bart, un nom qui évoque les années terribles et pourtant porteur d’espoir des années de paix retrouvées…
dimanche 20 décembre 2009
cachées
Les femmes de Gadenne, seules en ce vaste jardin blanc de neige, semblent abandonnées des hommes et de leurs regards.
samedi 19 décembre 2009
chaudes festivités
Après le Pere Noël en rappel l'année dernière, la mairie de Dunkerque convoque cette fois-ci les enfants pour un show sur les murs du vénérable hôtel de ville: animations au laser, musique tonitruante et pyrotechnie... Pardonnez la piètre qualité du cliché, j'essaie de m'habituer à un petit compact que je prends maintenant quand je ne sors pas en balade photo mais pour les impromptus... Promis, je vais vite m'y faire...
invité, locataire ou de passage...
Dans le quartier de Rosendaël, la visite du choeur de l'église dédiée à Saint-Zéphirin laisse une surprise... L'on s'attend à rencontrer le titulaire de la paroisse et l'on tombe sur Saint-Fiacre... Quelle affaire, cher Simenon... Mais est il invité, locataire ou simplement de passage?
une halle pour le christ
Construite après guerre, rapidement, avec de nouveaux critères, rompt avec la tradition des voûtes et autres croisées d'ogives, rappellant à certains les halles dans lesquelles les hommes triment sur le port et dans les usines.
vibrantes couleurs de la foi
Le choeur de la paroisse Saint-Zéphirin de Dunkerque, paroisse de la reconstruction, affiche de chaudes couleurs, loin de la blancheur angélique de nombre de vieilles églises.
nuit blanche (bis)
Les couleurs de la ville inondent le ciel chargé de neige de ses lumières et rend la ville presque irréelle.
ziggourat flamande
La neige s'est invitée sur les cordons qui rythment la tour de Saint-Eloi et laisse presque à penser que ses bâtisseurs se sont inspirés des antiques ziggourat babyloniennes...
la Victoire en chantant sous la neige
A la place d'une nouvelle patine pour en oter l'oxydation, la nature offre une nouvelle tenue à la Victoire de Dunkerque.
réchauffement climatique ?
10 cm de neige sur Dunkerque, plusieurs jours sous zéro, et pendant ce temps, les Grands de ce monde glosent sur le réchauffement climatique et décident qu'il est urgent de ne rien faire...
jeudi 17 décembre 2009
Bientôt, une vue très plongeante pour les jardins de la Porte de Gand
On ne peut pas parler de lifting, mais plutôt de chirurgie plastique en profondeur. ...
Depuis le 1er décembre, et jusqu'en avril prochain, les douves de la Porte de Gand sont en travaux. But : créer de nouveaux espaces. Ou, pour être plus précis, refaire du vieux avec du neuf. En clair, sur et derrière la monumentale et majestueuse Porte de Gand, les restes de remparts vont retrouver un certain lustre d'antan. Au programme : retour de douves emplies d'eau et autres reconstitution de protections anti-invasion. «Le but des travaux est de recréer le décor d'il y a quatre siècles», note un bon connaisseur du terrain.
Aujourd'hui, on peut contempler un bulldozer déplacer de la terre. L'avalant sur un talus pour mieux la recracher sur une mini-plaine arasée.
Quoiqu'il en soit, la surface des douves - qui représente à peu près l'équivalent de trois terrains de football -, devrait, dans un avenir proche, être remise en eau. Côté fortifications, les remparts verront la mise en place de nouveaux équipements inspirés du XVIIe siècle, avec des talus de protection anti-siège et même un champ de pieux en châtaignier. Le but des travaux est de redonner à la porte de Gand, propriété de la ville, un cachet encourageant mieux le tourisme.
• L. B.
in LA VOIX DU NORD, édition de Lille, 17 décembre 2009
lundi 14 décembre 2009
souvenirs...
Après les verts paradis des amours enfantines, il n'est guère plus de rares véhicules militaires pour faire souvenirs des émois sur les carosseries de la marque disparue...