Des dates qu'il faut retenir pour une sortie bien sympathique.
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Chef d'oeuvre de toute une vie, couronnement d'une carrière, la vieille Bourse de Lille, qui trône sur la Grand Place est un bijou, le travail d'un maître-escrinier qui traduit dans la pierre la richesse et l'exhubérance des figures qu'il faisait auparavant naître dans le fil du bois. A voir et revoir, à contempler et à rêver quand on passe du temps dans la capitale des Flandres, surtout depuis que, rénovée, elle a retrouvé ses couleurs d'antan, à quelques menus détails près.
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Telles des îles dans un océan de verdure, les fermes de l'Houtland sont dispersées: la terre est riche, l'eau abonde et le travail de la terre offre pléthore d'activités. La terre lourde, fertile et sans cesse travaillée par les hommes n'a de douceur que le visage bien ordonné de la nature domptée, elle est le fruit d'une lutte incessante pour la maîtriser.
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Un regard dans le miroir du temps, un souvenir patiemment entretenu pour se souvenir du beffroi de Bergues avant qu'il ne connaisse la tourmente et la déchéance. Epargné par les bombes et les obus pendant la première guerre, au moment où fut pris ce cliché, le géant de brique et d'ardoises fut abattu par les troupes allemandes une génération plus tard...
(autochrome, année 1917 - collection Bibliothèque Nationale de France)
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(autochrome, année 1917 - collection Bibliothèque Nationale de France)
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Image curieuse et poignante de ses bateaux gisant à même la plage, blessés, abandonnés, ultime vestiges d'une bataille pour la survie d'une armée sur une plage soumise aux feux du ciel. L'opération Dynamo fut l'utime sacrifice des Dunkerquois... Un parmi les plus chers, celui de la perte de leur ville et de leur liberté, consommée, bue jusqu'à la lie puisque derniers à être libérés alors que le reste la région goûtait la la liberté recouvrée depuis de nombreux mois déjà...
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Faune locale
Tant d'estaminets à visiter, tant de bières à goûter (de plus en plus d'ailleurs...) et de plats à apprécier. Dans un bon état d'esprit, le voyageur se laisse approcher par la faune locale, farouche d'ailleurs, qui ne se laisse pas apprivoiser par le commun des mortels. Il faut beaucoup sacrifier pour en apercevoir un... Mais si il se laisse adopter, gare aux réactions de la Basine quand on rentre à la maison, c'est qu'il n'est pas discret l'animal, quand il entre dans le cercle de famille!
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La rue de Bambecque à Rexpoëde en 1917 présente toutes les caractéritiques des logements ouvriers du XIXe siècle: des maisons basses sans étage, avec deux pièces au mieux et où l'on vit très peu, le temps de la convivialité se passant à l'estaminet. Seul le charme suranné s'une autochrome aux couleurs fanées pouvait ranimer le passé.
(collection Bibliothèque Nationale)
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(collection Bibliothèque Nationale)
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Le dessin est charmant, le trait léger et l'image presque choquante pour qui connaît la Petite Chapelle à Dunkerque: lieu de haute dévotion mariale, connue de tous les gens du littoral, elle n'a plus aujourd'hui ce caractère bucolique et ce paysage agreste au pied des remparts de la ville. Elle est enserrée dans une gangue urbaine, cernée de maisons qui, trop proches, l'étouffent comme prisonnière de la ville pour laquelle celle à qui elle est dédiée intercède dans les conciles célestes.
(source Bibliothèque Nationale) correspondant-dmpa@tiscali.fr
La tour des sables
Les villes naissent, grandissent et changent.
A la place de l'église Saint-Sauveur, bel ensemble de pierre à la tour semblable à celle de Sainte-Catherine de l'autre côté de la ville médiévale, se dresse aujourd'hui une paroisse voulue en style néo-byzantin.
Le quartier qui abrite les grandes réalisations de la municipalité Salengro était un quartier populaire et populeux à l'image des maisons ouvrières aujourd'hui abattues. La Noble tour, elle-même, laissée à l'abandon et aux outrages du temps, sombrait dans l'oubli et l'ennui que la réalisation du mémorial de la déportation vint clore pour la dégager de sa gangue végétale et de la décadence des monuments délaissés.
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A la place de l'église Saint-Sauveur, bel ensemble de pierre à la tour semblable à celle de Sainte-Catherine de l'autre côté de la ville médiévale, se dresse aujourd'hui une paroisse voulue en style néo-byzantin.
Le quartier qui abrite les grandes réalisations de la municipalité Salengro était un quartier populaire et populeux à l'image des maisons ouvrières aujourd'hui abattues. La Noble tour, elle-même, laissée à l'abandon et aux outrages du temps, sombrait dans l'oubli et l'ennui que la réalisation du mémorial de la déportation vint clore pour la dégager de sa gangue végétale et de la décadence des monuments délaissés.
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Avant que Bailleul ne soit saccagée par la Première guerre mondiale émergeaient dans la plaine de Flandre ses trois clochers, abattus par la fureur des hommes. Ce ne fut pas trop difficile: la ville est placée idéalement au sommet d'une colline, faisant d'elle une cible idéale pour les artilleurs et les bombardiers.
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souvenirs, souvenirs
Que Serge Blanckaert, le spécialiste de l'histoire récente de Dunkerque, veuille bien me pardonner de passer ici cette photo qu'il publia sous forme de carte postale il y a quelques années mais la nostalgie des anciens Chantiers de France, devenus Normed, fermés et maintenant totalement détruits à part les reliques des cales de lancement et la "Cathédrale" était trop présente et la tentation trop forte de la partager avec ceux qui ont connu ou qui, comme le modeste auteur des ces quelques lignes, avait de la famille qui y travaillait et pour lesquels le Chantier, c'était sacré. Elle nous manque la sirène du midi qui résonnait dans toute la ville...
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samedi 24 septembre 2005
2e journée de l'Air
Comme toujours un accueil extra sur la BA 103 René Mouchotte pour la 2e journée de l'Air... Des avions, les ateliers habituels, tout pour donner envie de rempiler... et face au hangarettes... Le biplace Kilo Juliet au parking... Je donnerais cher pour faire le sac de sable sur celui-là!
Seul regret, un plafond tellement bas que les quelques décollages ont été gâchés par une basse visibilité et comme les avions de la défense aérienne sont gris-bleu, autant dire que le camouflage est efficace! Espérons que l'éprès-midi fut plus ensoleillé pour le grand public!
correspondant-dmpa@tiscali.fr
Seul regret, un plafond tellement bas que les quelques décollages ont été gâchés par une basse visibilité et comme les avions de la défense aérienne sont gris-bleu, autant dire que le camouflage est efficace! Espérons que l'éprès-midi fut plus ensoleillé pour le grand public!
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Y-a-t-il de la place pour toutes les cultures à Dunkerque?
Face au Hollandais volant des bancs de Flandres, un ancien chalutier industriel ex-est-allemand s'est attaché au quai. Curieuse destinée que celle du Stubnitz, désarmé, devenu une "plateforme culturelle". L'idée en soi n'est pas saugrenue, cela vaut toujours mieux que de finir sous le chalumeau des ferrailleurs.
Arrivé depuis quelques jours, il propose une culture "alternative", une culture dont les quais résonnent depuis quelques années alors que les sirènes se sont tues - et c'est très bien qu'il y ait quelque chose, que l'on propose de sortir des sentiers battus - mais qui laissent aux tenants d'une culture plus "classique" un goût amer:
pendant ce temps-là, et sans méjuger de la bonne volonté de ceux qui s'investissent dans leurs projets de festivals ou d'exposition comme les artistes qui occupent l'entrepôt des Sucres ou Jokelson , devant souvent les monter contre vents et marées, on a l'impression que le reste disparait peu à peu dans les limbes de l'histoire...
Dunkerque est connu dans le monde entier pour l'opération Dynamo mais le Bastion 32 souffre d'un manque évident de notoriété et de visibilité malgré les efforts permanents des membres de l'association qui l'anime, d'ailleurs, très excentré, n'est il pas difficile d'accès et l'on ne peut qu'espèrer que le projet Neptune et le lycée en construction qui lui fera face permettra de le faire connaître.
Le musée portuaire fait l'impasse sur l'histoire du port militaire pourtant nous fûmes un maillon essentiel de la défense navale française, comme si avoir eu un passé militaire était "honteux" (alors même que les chantiers navals travaillaient aussi pour la Royale), pas plus que l'on ose évoquer le rôle de la ville pendant la première guerre mondiale permettant à tout le front nord de tenir. Si l'on va plus loin, on se demande l'intérêt à maintenir une mythologie locale en n'évoquant que Jean Bart pour les corsaires, comme s'il n'y eut que lui, seul et unique représentant de sa corporation alors que les armateurs privés qui se lançaient dans la course étaient pléthore et que l'escadre de la Royale, spécialisée dans ce type de guerre, a eu plusieurs chefs, et non des moindres.
Et si on cherche Vauban alors que l'Europe entière admirait ce qu'il avait fait pour la fortification de Dunkerque, bien peu de mentions (il est vrai ques Anglais ont tout fait raser mais quand même...) ou encore, faut-il déplorer que les Bains Dunkerquois n'en finissent pas de se dégrader au point que bientôt il n'y aura plus rien à y faire? Les chantiers sont nombreux mais les parti-pris aussi...
Est-il facile pour certaines associations de soutenir des projets pendant une quinzaine d'années pour ne pas les voir aboutir, nous avons eu des sous-marins à Dunkerque pendant des années, français, anglais, allemands (de poche certes mais ils étaient là!), pourtant pas moyen de voir se débloquer le projet "un sous-marin à Dunkerque". Le bleu marine donnerait-il des allergies?
Y aurait-il une culture à géométrie variable qui veut que l'on ne trouve même pas de musée résumant l'histoire de la ville, n'en offrant que des bribes à ceux qui veulent bien les chercher ?
correspondant-dmpa@tiscali.fr
Arrivé depuis quelques jours, il propose une culture "alternative", une culture dont les quais résonnent depuis quelques années alors que les sirènes se sont tues - et c'est très bien qu'il y ait quelque chose, que l'on propose de sortir des sentiers battus - mais qui laissent aux tenants d'une culture plus "classique" un goût amer:
pendant ce temps-là, et sans méjuger de la bonne volonté de ceux qui s'investissent dans leurs projets de festivals ou d'exposition comme les artistes qui occupent l'entrepôt des Sucres ou Jokelson , devant souvent les monter contre vents et marées, on a l'impression que le reste disparait peu à peu dans les limbes de l'histoire...
Dunkerque est connu dans le monde entier pour l'opération Dynamo mais le Bastion 32 souffre d'un manque évident de notoriété et de visibilité malgré les efforts permanents des membres de l'association qui l'anime, d'ailleurs, très excentré, n'est il pas difficile d'accès et l'on ne peut qu'espèrer que le projet Neptune et le lycée en construction qui lui fera face permettra de le faire connaître.
Le musée portuaire fait l'impasse sur l'histoire du port militaire pourtant nous fûmes un maillon essentiel de la défense navale française, comme si avoir eu un passé militaire était "honteux" (alors même que les chantiers navals travaillaient aussi pour la Royale), pas plus que l'on ose évoquer le rôle de la ville pendant la première guerre mondiale permettant à tout le front nord de tenir. Si l'on va plus loin, on se demande l'intérêt à maintenir une mythologie locale en n'évoquant que Jean Bart pour les corsaires, comme s'il n'y eut que lui, seul et unique représentant de sa corporation alors que les armateurs privés qui se lançaient dans la course étaient pléthore et que l'escadre de la Royale, spécialisée dans ce type de guerre, a eu plusieurs chefs, et non des moindres.
Et si on cherche Vauban alors que l'Europe entière admirait ce qu'il avait fait pour la fortification de Dunkerque, bien peu de mentions (il est vrai ques Anglais ont tout fait raser mais quand même...) ou encore, faut-il déplorer que les Bains Dunkerquois n'en finissent pas de se dégrader au point que bientôt il n'y aura plus rien à y faire? Les chantiers sont nombreux mais les parti-pris aussi...
Est-il facile pour certaines associations de soutenir des projets pendant une quinzaine d'années pour ne pas les voir aboutir, nous avons eu des sous-marins à Dunkerque pendant des années, français, anglais, allemands (de poche certes mais ils étaient là!), pourtant pas moyen de voir se débloquer le projet "un sous-marin à Dunkerque". Le bleu marine donnerait-il des allergies?
Y aurait-il une culture à géométrie variable qui veut que l'on ne trouve même pas de musée résumant l'histoire de la ville, n'en offrant que des bribes à ceux qui veulent bien les chercher ?
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jeudi 22 septembre 2005
mercredi 21 septembre 2005
Une si longue absence...
Personne ne s'était vraiment habitué à leur absence. Instinctivement, pendant de longues semaines, à chaque fois que le carillon sonnait, les passants levaient les yeux et regrettaient de ne pas les trouver à leur place. Depuis ce soir, c'est fini, ils ont regagné leurs places respectives.
correspondant-dmpa@tiscali.fr
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lundi 19 septembre 2005
samedi 17 septembre 2005
Entre 1917 (au moment où est pris ce cliché) et la tourmente de 1940, l'aabaye Saint-Winoc de Bergues gardera la même phyisionomie. Les combats de la seconde guerre mondiale abattront la toiture de la tour carrée et lentement, les maisons et les arbres cacheront le bastion.
(autochrome 1917, cliché B.N.F.) -
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(autochrome 1917, cliché B.N.F.) -
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